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De "Ninja Warrior" à LCI : Christophe Beaugrand ou le mélange des genres assumé

Christophe Beaugrand est l’un des rares journalistes à faire à la fois du divertissement et de l’information.

Article rédigé par franceinfo, Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Christophe Beaugrand, journaliste à LCI et animateur de "Ninja Warrior". (CAPTURE D'ECRAN DAILYMOTION)

Le 2 janvier, TF1 lançait la 5e saison de "Ninja Warrior", un parcours d’obstacles XXL, animé par le trio Denis Brogniart-Christophe Beaugrand-Iris Mittenaere. C’est la première fois que le jeu, d’habitude estival, est diffusé en hiver. Pour la bonne et simple raison que le Covid a perturbé le tournage : "L’émission aurait dû être tournée en mars pour une diffusion pendant l’été, mais il y a eu le confinement. On a finalement trouvé une fenêtre de tir au mois de septembre, en respectant des règles sanitaires très strictes". Et le public suit : 4,4 millions de téléspectateurs pour le démarrage, 3,9 millions la semaine suivante : "On n’était pas sûrs que les gens avaient envie de voir des candidats torse nu tomber dans des piscines en plein mois de janvier !" Samedi 16 janvier, pour le 3e numéro, Jean Tezenas du Montcel, le grand vainqueur de la saison dernière, remettra son titre en jeu. Suspense garanti !

Christophe Beaugrand est aussi un visage de LCI, où il présente le week-end Le brunch de l’info, deux heures d’actualité, d’interviews, de débats. Un rôle à l’opposé de ce qu’il fait sur TF1 :  "J’ai toujours eu cette double identité qui n’a jamais dérangé le public. Mais j’ai bien conscience d’être une espèce rare ! Je suis un gros bosseur et les gens que j’interviewe s’en rendent compte." Cette semaine, LCI a congédié son chroniqueur Alain Finkielkeraut pour avoir évoqué un possible consentement de la victime dans l’affaire Olivier Duhamel (accusé d’inceste sur son beau-fil de 14 ans à l’époque) : "C’est une décision logique. Il y a des discours qu’on ne peut plus entendre. On a une responsabilité quand on prend la parole sur un média. Mettre en doute la réalité d’une agression sexuelle en parlant de consentement pour un enfant (je rappelle que le jeune homme avait 14 ans, c’était un petit garçon), c’est scandaleux pour les victimes, ça peut freiner la libération la parole."

Le journaliste participera le 5 février à la saison 2 de "Stars à nu"  sur TF1, émission pour sensibiliser au dépistage du cancer. Des célébrités doivent préparer une chorégraphie qui se terminera en strip-tease : "J’ai perdu mon père très jeune, j’avais 24 ans, lui 53 ans, il est mort d’un cancer. J’ai pensé à lui et j’ai accepté le projet . On n’est pas dans le trash et l’exhibitionnisme. Les messages qu’on y fait passer ont une utilité. Le divertissement peut servir."

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