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Dans les coulisses de la réalisation du Tour de France

Près de 300 personnes mobilisées, deux hélicoptères, et 90 heures de direct... Le Tour de France est l'un des événements sportifs les plus importants de l'année pour France Télévisions. Jean-Maurice Ooghe, réalisateur du Tour depuis 1997, raconte les coulisses.
Article rédigé par Céline Asselot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Cinq motos et deux hélicoptères sont au service de la réalisation du Tour © Pascal FAYOLLE / FTV)

Samedi pour le coup d'envoi de la course, près de 3 millions de Français étaient au rendez-vous. France 2 s'est placée en tête des audiences pendant l'après-midi. Le succès du Tour de France ne se dément pas : l'année dernière, l'événement avait réuni une moyenne de 3.8 millions de téléspectateurs. Un beau score dans une période estivale peu propice aux records d'audience.

France Télévisions mobilise de gros moyens pour retransmettre le Tour de France : entre 250 et 300 personnes sont mobilisées, cinq motos et deux hélicoptères sont au service de la réalisation. Quelques nouveautés sont lancées cette année : des caméras embarquées sur les vélos et des incrustations sur l'écran pour connaître le pourcentage de la pente, la direction du vent ou encore la vitesse des coureurs...

"Le cyclisme, c'est comme une symphonie musicale"

Le groupe s'adresse aux fans de cyclisme, mais aussi aux autres, à tous les téléspectateurs pour qui le Tour de France est avant tout l'occasion de découvrir les paysages et le patrimoine. "Tout cela est préparé minutieusement, les pilotes ont un plan de vol avec les églises, les châteaux, les paysages qu'il a à filmer. Tout cela est écrit à l'avance" explique Jean-Maurice Ooghe, le réalisateur du Tour de France depuis 1997, qui a passé six mois à faire le repérage du parcours 2014. "Même pour les animations du public, on est prévenu à l'avance. ça permet de mieux valoriser ce qui se passe sur le parcours."

Sa mission : trouver un équilibre entre "la course et ce qui se passe autour de la course." Pour Jean-Maurice Ooghe, "le cyclisme est un peu comme une symphonie musicale, avec des allegro, où on se focalise sur le sport et des moments très lents où il ne se passe pas grand chose, où la course est ennuyeuse. C'est là qu'il faut profiter des beautés du paysage, du patrimoine, du public. C'est tout ça, le Tour de France. Ce serait une erreur de se focaliser sur la course uniquement."

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