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Caroline Delage, productrice d’"Une vie d’écart" : "Le grand âge peut faire peur, mais tout le monde est concerné"

Dans "Une vie d'écart", série documentaire de 4 épisodes produite par Caroline Delage, des enfants sont allés à la rencontre de pensionnaires d'Ehpad.

Article rédigé par franceinfo - Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Caroline Delage, journaliste, productrice d’"une vie d’écart" sur Canal +. (CAPTURE ECRAN / FRANCEINFO)

"Une vie d'écart" suit une expérience intergénérationnelle dans un Ehpad, où pendant six semaines, des enfants de maternelle sont venus chaque jour passer du temps avec les pensionnaires. La série commence le 7 octobre sur Canal +, elle est réalisée par Matthieu Marès-Savelli.

La genèse de cette idée, c'est "l’intergénérationnel", explique Caroline Delage. "C'est dans l’air du temps, c’est utile pour tout le monde. La vieillesse peut faire peur, mais à 4 ou 5 ans les enfants n’ont pas de tabou, le lien est très spontané" ajoute la productriceCe qui change dans ce projet, c'est la durée : les enfants sont venus tous les jours.

"Chacun y gagne"

La série a été tournée avant le Covid-19, et la crise sanitaire a interrompu le processus. Mais les instituteurs ont continué d’encourager les enfants à écrire aux pensionnaires, et le lien n’est pas rompu. Le but était de faire du bien à des personnes âgées, leur apporter du réconfort et de la vie, tout en se penchant sur le sujet du grand âge et de la dépendance, plus que jamais d’actualité. Les enfants aussi se sont transformés au contact des pensionnaires de l’Ehpad. "Chacun y gagne", résume la productrice.

Le concept n’a pas été simple à vendre au diffuseur, mais l’universalité du sujet fait qu’un public très large peut être touché. "La vieillesse n'est pas forcément la première chose que les diffuseurs ont envie de mettre à l'antenne, ça effraie un peu, explique Caroline Delage, et donc je suis très fière que ce programme citoyen soit sur Canal+ et que Canal+ ait fait ce pari. Je crois que c'est universel et que ça nous concerne tous."

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