Cet article date de plus d'onze ans.

Canal+ emporte les droits de diffusion de la Formule 1

C'est une petite révolution dans le milieu du sport : les Grand Prix de Formule 1, qui était diffusés sur TF1 depuis 1992, seront proposés désormais sur Canal+. La chaîne cryptée se félicite de cette acquisition, même si les audiences sont en baisse depuis quelques années.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

A partir du 17 mars prochain et le Grand Prix de Melbourne, la Formule 1 se vivra sur Canal+. Le diffuseur historique TF1 vient de oerdre la bataille des droits de retransmission face à la chaîne cryptée, qui proposera les trois prochaines saisons. Le montant de la transaction reste secret mais selon l'Equipe, Canal va débourser 29 millions d'euros par an pour la F1. Un chiffre légèrement inférieur à ce que payait jusqu'à présent TF1.

C'est évidemment une mauvaise nouvelle pour la première chaîne. Mais ces dernières années, TF1 ne cachait pas sa déception devant les audiences en baisse : 2,8 millions de téléspectateurs en moyenne en 2012, c'est un million de moins qu'au début des années 2000. TF1 estimait donc payer trop cher pour une compétition qui rassemble de moins en moins et la chaîne avait revu son offre à la baisse.

Canal+ a-t-elle vraiment fait une bonne affaire en emportant les droits ? "Ce qui est vrai pour une chaîne en clair ne l'est pas pour nous" assure Cyril Linette, le patron des sports de la chaîne cryptée. "La F1 va nous permettre d'attirer de nouveaux abonnés parmi les fans de ce sport, et c'est notre but premier."

La satisfaction pour Cana+, c'est aussi d'avoir coiffé au poteau Be In Sport, qui était aussi intéressé par la F1. La chaîne cryptée et les chaînes sportives du groupe Al-Jazeera se mènent une lutte sans merci pour les droits des compétitions et jusqu'à présent, Be In Sport avait tout raflé. Canal savoure donc cette petite revanche...

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.