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Benoît Bringer : "On peut tous faire quelque chose" contre l'élevage intensif

Benoît Bringer est l'invité d'Info médias mercredi sur franceinfo. Il réalise le documentaire, "Faut-il arrêter de manger des animaux", diffusé mercredi soir sur France 5 pour dénoncer les excès de l'élevage industriel dans le monde.

Article rédigé par franceinfo
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Elevage de poulets en batterie à Cressensac, dans le Lot. (MAXPPP)

Benoît Bringer, journaliste d’investigation et réalisateur du documentaire Faut-il arrêter de manger des animaux ?, diffusé mercredi soir sur France 5 dans Le Monde en Face, est l'invité d'Info médias depuis l'Argentine. Il est en effet parti aux quatre coins de la planète pour montrer les excès de l’élevage industriel et s’intéresse aux alternatives existantes. Benoît Bringer souhaite montrer que la course à la productivité est "une impasse". Il y a "une série de révélations ces dernières années, sur la manière dont nous élevons les animaux, qui m’ont marqués particulièrement, explique mercredi 28 février sur franceinfo Benoît Bringer. Je suis devenu père il y a un peu plus de deux ans, j’ai eu un certain nombre de déclics", poursuit-il, scandalisé.

On entend beaucoup ces révélations, c’est une sorte de bruit de fond, et en même temps, on ne fait rien, on ne réalise pas que derrière il y a un scandale qui se cache derrière tout ça, une industrialisation complètement démente

Benoît Bringer, journaliste, réalisateur

franceinfo

Les exemples ne manquent pas selon lui. "Tous les jours, on montre du poulet, de la viande et même du poisson qui sont produits dans des conditions compliquées pour les animaux, mais aussi pour la planète." Son travail vise à montrer les réalités et à montrer la voie des solutions. "Ce documentaire est à la fois un travail d’investigation sur la manière dont sont élevés les animaux et les conséquences que ça a pour l’avenir de la planète, mais je voulais une note d’espoir, parce que je pense qu’on peut faire quelque chose." Benoît Bringer s'adresse alors à l'ensemble des citoyens. "Nous consommateurs, nous citoyens, on peut vraiment faire quelque chose et c’est l’un des scandales sur lequel on peut agir nous-mêmes par notre mode de consommation".  

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