Cet article date de plus de huit ans.

Une centaine de Picasso au musée Soulages de Rodez

C’est une première depuis 1965 dans la grande région Midi Pyrénées–Languedoc Roussillon. A Rodez, le musée Soulages accueille cet été une exposition Picasso. C’est Pierre Soulages lui-même qui a choisi les œuvres du maître catalan.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le musée Soulages à Rodez © Anne Chépeau - Radio France)

Benoît Decron, le directeur du musée Soulages de Rodez, a participé à la sélection de la centaine d’œuvres de Picasso présentées : peintures, dessins et photos montrant le peintre dans l’intimité, notamment dans les années cinquante à la villa La Californie à Cannes. Les œuvres choisies vont de 1907 à 1956. Dans cette exposition très pédagogique, il y a évidemment des tableaux incontournables : le Grand Nu au fauteuil rouge peint en 1929 en fait partie…

  (Pablo Picasso - Grand Nu au fauteuil rouge, 1929  Musée national Picasso-Paris © Succession Picasso 2016 - Photo (C) RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris) / Jean-Gilles Berizzi)

Œuvre majeure de l’exposition, le portrait de Dora Maar de 1937 est présenté juste à côté de celui de Marie-Thérèse Walter, compagne précédente de Picasso. Le peintre a fait poser les deux femmes de la même façon et le contraste est saisissant. Dans l’exposition il y a aussi des œuvres rarement montrées provenant de collections particulières, comme la tête d’indien bariolé de 1907, ou Sylvette, un portrait de 1954. Ni sculpture, ni collage dans l’exposition, mais pour ce jeune musée qui, deux ans après son ouverture, a déjà accueilli plus de 400 000 visiteurs, venus découvrir les œuvres de Pierre Soulages, il était important de montrer Picasso à tous ceux qui, éloignés de Paris et des grands musées, n’ont jamais eu sous leurs yeux un tableau du peintre espagnol.

  (Pablo Picasso – Portrait de Dora Maar, 1937  Musée national Picasso-Paris © Succession Picasso 2016 Photo (C) RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris) / Mathieu Rabeau)

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.