Suresnes Cités danse aime le hip hop
Parmi les têtes d'affiche de Suresnes Cités danse, Kader Attou présente son
spectacle The Roots . Danseur et chorégraphe, il est le seul chorégraphe issu du
hip hop actuellement directeur d'un Centre Chorégraphique National, celui de La
Rochelle depuis 2008. C'est
là qu'il a créé The Roots , il y a un an presque jour pour jour.
De Melocoton à Brahms en passant par les rythmes africains,
le Lyonnais Kader Attou nous embarque dans un travail d'introspection, un coup
d'oeil dans le rétro de son hip hop à lui.
Sur scène, onze, break danse danseurs de haut vol sont réunis autour d'un
vieux tourne-disque et d'un fauteuil bancal. Pendant une heure trente, les
tableaux s'enchaînent dans la fluidité, tantôt avec émotion, tantôt avec
humour, toujours avec grâce et virtuosité. Il y a des claquettes, des
acrobaties, de la poésie et on est loin du rap, des battles de break dance à l'américaine.
Le hip hop de Kader Attou est fraternel, il fait vibrer la moindre phalange et surtout,
il s'accommode de tout.
Kader Attou, comme d'ailleurs de nombreux danseurs et chorégraphes
du festival, ont fait leurs armes sur cette même scène. Leur dénominateur
commun, c'est Olivier Meyer, le directeur du théâtre Jean Vilar de Suresnes, et
créateur du festival Suresnes Cité Danse. Un amoureux du hip hop, qui a tout
fait pour faciliter l'émergence de jeunes artistes. C'est d'ailleurs ce qui
explique selon lui la capacité du festival à se renouveler après 22 ans.
A voir aussi
La création de l'Italienne Laura Scozzi, qui fait complètement
exploser les codes de nos contes de fées avec son spectacle Barbe-neige et
les Sept Petits Cochons au bois Dormant .
Les Soweto Kids, de jeunes danseurs sud-africains
montés sur ressorts, qui vont vous faire vibrer au rythme du Sbuja, qui mêle le
hip hop et les ambiances zoulous.
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