Robert Plant : "Lullaby and… The Ceaseless Roar"
Les nostalgiques du rock des années 70 se souviendront de la déflagration du mythique groupe Led Zeppelin, des boucles blondes en cascade et de la voix soul et haut perché de Robert Plant, gallois immense capable de toutes les audaces (celle de porter des boléro de filles ouvert sur son torse nu ou des pantalons qui ne laissent pas de place à l'imagination)...
Des années plus tard, l'audace s'est placée ailleurs : dans son gout pour explorer d'autres musiques et s'en nourrir, du blues du Mississippi à celui du désert saharien, des bases du folk traditionnel américain aux musiques celtiques de son enfance.
Et c'est tout à son honneur d’emprunter cet " itinéraire bis " : Led Zeppelin a écrit une page de l'histoire du rock, mais s'est arrêté en 1980 (avec la mort de son batteur John Bohnam). A partir de là, deux attitudes possible : celle du guitariste Jimmy Page, l'autre pilier du groupe, qui joue les gardiens du temple et vit sur l'idée d'une éventuelle reformation en monnaie sonnante et trébuchante...ou celle de Robert Plant, droit dans ses santiags, qui a tourné la page il y a longtemps et préfère fureter du côté des musiques qui le font voyager, de l'Afrique du Nord à Nashville ou il a vécu ces dernières années, des sonorités sur lesquelles sa voix trouve une nouvelle fluidité.
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