François Morel : "La vie c'est comme une semaine"
Dans ce "seul en scène", François Morel déroule toute une galerie de portraits : des personnages simples, souvent vieillissants sur lesquels il porte un regard tendre, tel ce grand père qui explique à son petit-fils que la vie c’est comme une semaine, le dimanche symbolisant nos derniers jours.
Parmi ces personnages, il y a aussi un vieux comédien raté, un homme qui retrace ses trois ans d’histoire d’amour avec une huître, une fine de claire n°3, ou encore Jeanine, une caissière de supermarché à la retraite, fan de Sheila.
Le sketch le plus désopilant est sans aucun doute l’accouchement de Marie à Bethléem, raconté en direct par l’envoyé spécial de France Bleu Judée. Un accouchement au dénouement inattendu.
Vieillir ensemble
« Si vous avez un peu de temps, on peut vieillir ensemble» , propose François Morel au public. Le temps qui passe inspire le comédien depuis longtemps. Il a souvent développé cette idée dans ses chroniques pour la radio, d’où l’envie d’écrire un spectacle autour.
S’il est seul en scène, François Morel n’en invente pas moins des dialogues. Le voici interpellant Anna Karina qui apparait à plusieurs reprises dans un extrait de Pierrot Le Fou. La comédienne marche sur une plage au bord de l’eau et se lamente : « Qu’est-ce que je peux faire, je ne sais pas quoi faire » . François Morel, converse également avec un piano mécanique installé à droite de la scène. Le comédien accepte ou refuse les musiques proposées par cet instrument magique qui joue seul.
"La fin du monde est pour dimanche", spectacle de François Morel, jusqu’au 28 février à Paris au Théâtre du Rond-Point, et en tournée en province à partir du 12 mars.
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