"Eperdument" : une passion à huis clos
C’est inspiré de la folle liaison qu'un directeur de prison a entretenu, entre les murs de son établissement pénitentiaire, avec la jeune femme qui avait servi d'appât dans l'affaire du gang des barbares. Sauf qu'ici, à l'écran, ce fait divers ne sera jamais évoqué : Ce n'est pas ce qui intéresse le cinéaste. Il veut montrer cette passion qui va naitre dans un univers carcéral entre deux êtres que tout oppose : d'un côté la sensuelle Emma, séductrice malgré elle, fan de téléréalité, de l'autre ce quadragénaire à la vie bien rangée qui cite Racine et qui va tout envoyer balader sous les yeux de ses surveillants, des autres détenus et de sa femme.
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