Aux Etats-Unis, la philanthropie se manage comme une entreprise.Il ne suffit pas simplement de donner l'argent, il faut surtout avoir desrésultats. Dernier exemple en date, celui de Bill Gates. Il vient de quitterofficiellement la tête de Microsoft. En 2013, il était l'homme le plus riche desEtats-Unis. Son empire est estimé à 72 milliards de dollars. Avec la deuxièmefortune du pays, Warren Buffet, ils ont une chose en commun : la philanthropie.En2010, ils lancent un " giving pledge " (une promesse de don) ets'engagent avec 38 compatriotes ultra-riches à verser, de leur vivant, ou à leurmort, au moins 50% de leur patrimoine pour servir des causes d'intérêt général.D'autres patrons "super-fortunés" ont suivi le mouvement dont le réalisateur Georges Lucas, l'ancien mairede New-York, Michael Bloomberg...Mark Zuckerberg, le plus gros donateurSelon le dernier classement de The Chronicle of Philanthropy, lescinquante plus grands donateurs américains ont versé au total 7,7 milliards dedollars l'an dernier, soit une hausse de 4% par rapport à 2012. Sur ce montant,6,2 milliards de dollars proviennent de personnes encore en vie, du jamais vudepuis 2008.Agé de 29 ans, Mark Zuckerberg, le cofondateur de Facebook et sa femme,**** Pricillia Chan, en tête de classement, s'imposent comme les figuresincontournables de la générosité américaine. En décembre dernier, ils ont faitun don de 18 millions de leurs propres actions Facebook à la Fondation dela Sillicon Valley, soit la somme de près d'un milliard de dollars.De la philanthropie qui a de quoi faire tourner la tête de bien des patrons français selon Angela Di Santiago, fondatrice du site internet " YOUPHIL"