Aujourd'hui la grande majorité des pays en Europeautorise l'avortement sur demande de la femme. Seuls Malte et Andorreinterdisent strictement l'IVG. Hormis ces deux états, la Pologne et l'Irlande resteraient les pays quirestreindraient le plus fortement ce droit à avorter. Si la loi passe, l'Espagnepourrait bien s'ajouter à cette liste.Recul en Europe? En Suisse, l'avortement y estpleinement autorisé depuis de nombreuses années. En février, les Suisses devront se prononcer, voter si oui ou non, ils souhaitent quel'avortement continue d'être remboursé. Si le projet de loi passe, lasituation de la Suisse se rapprocherait de celle de l'Autriche ou l'avortementn'est pas couvert par la Sécurité sociale, sauf en raison médicale. Sans parlerde la Hongrie ou la seule clinique offrant l'avortement médicamenteux a fermél'année dernière sous la pression politique. Le Luxembourg ou l'accès à l'IVGest plus difficile puisque seuls les gynécologues ont l'autorisation de lapratiquer. Donc oui le rétropédalage espagnol lance de mauvais signaux pour lesdroits des femmes en Europe selon Christine Mauget, en charge des questionsinternationales au Planning Familial .