Cet article date de plus de treize ans.

Une absente à la une

Article rédigé par Jean-Christophe Martin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

UNE ABSENTE A LA UNE

Une absente tellement présente : Cécilia si loin de Sofia, titre Libération, qui s'interroge sur l'absence de l'épouse du chef de l'Etat hier en Bulgarie, une absence omniprésente dit Libération...
Pour le Figaro, Sofia fête Nicolas Sarkozy mais regrette Cécilia, qui a été la vraie vedette du voyage, à chaque étape son nom a été prononcé et son absence commentée.

On peut comprendre qu'elle souhaite se protéger de la cruauté de l'arène politique où à travers elle c'est son gladiateur de mari qui est visé note le Télégramme de Brest, qui évoque les spéculations qui fleurissent sur le couple présidentiel qui n'a toujours pas emménagé à l'Elysée.

Cécilia n'était pas à Sofia, quelle histoire ! s'exclame l'Est Républicain... qui poursuit au fond, quelle importance. Car pas question dit l'Est républicain de jongler avec des on-dit pour livrer une information qui se serait qu'un mauvais potage à base d'à-peu-près. Pas de rumeurs donc...

Pour l'Est Républicain, avec sa nouvelle manière d'habiter une fonction qui n'a pas de statut officiel, Cécilia Sarkozy se présente surtout comme une femme d'influence.
Et la preuve que son rôle n'est pas simple est ce matin dans la presse anglo-saxonne : la même question fait débat aux Etats-Unis pour un autre couple qui lui aussi a traversé des tempêtes... le couple Clinton...
L'éventuelle élection d'Hillary l'an prochain tourne d'ailleurs au cauchemar protocolaire pour les services de la Maison blanche : que faire d'une première Dame qui serait pour la première fois non seulement un Premier Monsieur, mais en plus un ex-Président ? Début de réponse ce matin dans le Guardian à Londres avec Bill Clinton lui-même : il confie au journal anglais que si sa femme est élue, elle lui demandera de restaurer l'image internationale des Etats-Unis mise à mal par les années Bush...
Il prévoit déjà qu'on va l'affubler d'un titre ridicule genre Le First Gentleman, mais peu importe... dit-il, ce qui comptera, c'est la mission qui sera la mienne...
Bill Clinton qui nous en dira plus lui-même cet après-midi, il sera l'invité de marque de France Info à 17H15.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.