Un rituel : le trou de la Sécu revient à la rentrée
C'EST DEVENU CE QU'ON APPELLE DANS LA PRESSE UN MARRONIER :
la question se repose à chaque rentrée, revoilà le trou de la Sécu, c'est rituel...
Le trou de la Sécu est immuable dit la Montagne à Clermont-Ferrand, personne ne se fait d'illusions, il va falloir payer avec la crainte que ce premier cran à la ceinture ne soit annonciateur d'autres factures.
Ce que le Progrès résume autrement : avec l'histoire du Sapeur Camenber, qui creusait un trou pour enfouir la terre d'un premier trou... avec le conseil avisé de son sergent : faire un trou plus profond, pour y mettre la terre des deux premiers trous... Comme nos gouvernements dit encore le Progrès, chaque automne, ils réinventent la pelle à ramasser des sous.
Pour Libération, le projet de financement de la Sécu présenté hier c'est un faux plan qui repose sur des expédients pour gérer l'urgence, les vrais changements, ce sera pour l'an prochain, Libé évoque une piste, tout semble dire que l'Etat réfléchit à un financement de la Sécu par l'impôt au lieu des cotisations salariales. En tout cas, le réveil sera douloureux prédit Libération et ce sera pour dans quelques mois, sans doute après les municipales...
La Tribune confirme que les vrais remèdes attendront l'an prochain.
Et le Parisien-Aujourd'hui en France nous prévient aussi, Français, on va vous demander un effort pour faire face aux déficits, à la dette, et au financement des retraites, de la fonction publique et de la Sécu.-Bref le gouvernement sera contraint à la rigueur dit le Parisien. Qui trouvera le remède miracle se demande France Soir ? L'Etat et la Sécu doivent réduire leurs dépenses dit le Figaro, qui estime pourtant que rien n'est tranché au gouvernement pour l'instant entre rigueur et relance.
A LA UNE DE LA PRESSE ANGLO-SAXONNE : la visite à New York du président iranien... Une visite qui crée une large polémique aux Etats-Unis
Le président iranien à la Une de toute la presse américaine... signe à la fois de la fascination et de la répulsion qu'il inspire aux Américains.
Le New York Times en profite pour rappeler que les New Yorkais sont devenus des spécialistes d'une danse diplomatique bien particulière, la danse de l'ONU, obligés qu'ils sont d'accueillir des hôtes indésirables, et le journal américain rappelle les visites agitées de Fidel Castro ou du dictateur ougandais Idi Amin Dada.
Visiblement, le président iranien est classé dans la même catégorie : il faut dire qu'il donne des arguments à ses détracteurs, avec ses déclarations d'hier qui largement reprises dans le Washington Post ou le New York Times, non l'Iran ne veut pas la bombe atomique pas plus que la guerre, l'Holocauste, ce n'est qu'une théorie qui n'est pas avérée et les homosexuels, ça n'existe pas en Iran...
Ce que le Washington Post résume d'un titre : non pas le Reality Show mais l'Unreality Show d'Ahmadinejad...
Le New York Times note aussi que malgré la polémique, et malgré la fureur des associations de défense des droits de l'homme et des associations juives, les places pour la conférence du président iranien à l'université de Columbia se sont arrachés sur Internet presque aussi vite que des billets pour un concert de Bruce Springsteen...
RETOUR EN FRANCE, avec quelqu'un qui n'a pas peur des heures supplémentaires...
C'est le Parisien-Aujourd'hui en France qui le note malicieusement : Copé arrondit ses fins de mois comme avocat.
Le Parisien ajoute que le patron du groupe UMP à l'Assemblée n'a peur ni des heures sup ni du mélange des genres.
C'est le site internet du journal Capital qui avait révélé l'information le premier : l'ex-ministre du Budget, déjà député-maire de Meaux, a rejoint un cabinet d'avocats d'affaires réputé, Gide Loyrette et Nouel.
Le problème souligne le Parisien c'est que ce cabinet est appelé à traiter des dossiers dans lesquels l'Etat est partie prenante, par exemple le projet de fusion Suez-GDF.
Le Parisien estime que c'est problématique pour un ancien ministre, chef d'une majorité parlementaire, qui pourrait être tenté de se servir de son carnet d'adresses pour régler certains dossiers.
Réponse de Jean-François Copé : pas question de traiter justement ce genre d'affaires, il affirme qu'il s'occupera uniquement de médiation, rémunérée à quel niveau, il ne le dit pas... mais il s'étonne ou fait mine de s'étonner qu'on s'intéresse à son cas.
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