Sur la plage ensoleillée, les paradis fiscaux
C'est un petit caillou dont on prend des nouvelles au gré de l'actualité et des scandales financiers...
260 km², 50.000 habitants, des plages de sables blancs et un décor de carte postale : les îles Caïmans ont effectivement tout d'un paradis sur terre...un paradis qui est aussi fiscal , et loin des eaux limpides, c'est dans des fonds bien troubles que transite l'argent des plus grandes sociétés.
C'est lemonde.fr
qui nous propose la visite. Direction George Town, chef lieu de la
colonie britannique, et cinquième place financière du monde derrière
New-York, Londres, Tokyo et Hong Kong....
Fonds de pension,
compagnies d'assurance, sociétés écran : aux îles Caïmans, tout le monde
trouve sa place, et en toute quiétude....
Les banques françaises aussi sont là. Derrière l'indignation généralisée, le Huffington Post nous ouvre les yeux sur la réalité : le site internet se penche sur le cas de BNP Paribas , qui sur son propre site vante son "expérience terrain unique" aux îles Caimans...
A partir d'un document interne destinée aux conseillers clientèles de la banque, le site nous décrit même une sorte de "guide de la création de société offshore" ...tout cela est légal, et les autorités ont bien du mal à lutter, pas toujours pour des raisons avouables.
Exemple
à la lecture de la Croix : le quotidien s'est procuré un rapport rédigé
par des officiers du renseignement intérieur. Document d'une sévérité
inédite. Dans le collimateur, les directions des services en charge de
la délinquance financière, et notamment à la DCRI. Selon ce rapport en
forme de réquisitoire, la fraude est surveillée, parfois constatée, mais rarement dénoncée pour ne pas dire jamais...une manière pour les services, concluent les auteurs, "de ne pas amoindrir leur influence si le besoin s'en fait sentir" ...en attendant, la justice, elle, ne voit rien venir...
A la Une également : les opposants au mariage pour tous
"Les
anti-mariage en mode harcèlement" titre l'Humanité qui se fait l'écho
de la nouvelle stratégie de Frigide Barjot et des opposants au projet.
Confirmation
dans Libération qui perçoit des "germes de rupture chez les anti" :
d'un coté, le collectif "manif pour tous" dont les actions sont jugés
"trop bisounours" par l'aile plus radicale des opposants, incarnée par
le mouvement du "Printemps Français". Des méthodes qui dans les deux cas
inquiètent l'hebdomadaire Témoignage Chrétien : "derrière ces
manifestations de militants bien souvent non affiliés" se cache selon
l'hebdo "une tentation autoritaire".
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