Cet article date de plus de treize ans.

Réformes à la justice

Article rédigé par Jean-Christophe Martin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Franceinfo (Franceinfo)

AVEC D'ABORD DANS LE FIGARO une réforme silencieuse qui se joue dans les tribunaux ?

Les tribunaux confrontés au défi de la numérisation titre le Figaro...
à compter du 1er janvier, les montagnes de procédures sur papier devront être remplacées par des dossiers informatisés.
Mais le changement prendra du temps : exemple dans le Figaro au Tribunal de Grande Instance
d'Angoulême : dans les couloirs du Palais ou le bureau des greffes, on tombe encore sur des piles de dossiers d'une épaisseur et d'une hauteur vertigineuse et on assiste à des audiences où l'ordinateur est toujours absent.
Pourtant la révolution numérique est en marche, elle se prépare depuis quelques mois, à la gendarmerie par exemple il suffit désormais d'un clic pour que les pièces d'un procès-verbal s'affichent aussitôt à l'autre bout de la ville sur l'écran des juges ou des avocats.
Premier bilan de la numérisation en cours : plutôt positif selon le procureur à Angoulême, il constate déjà une accélération dans les procédures.
Et depuis la rentrée, une équipe de spécialistes est aussi en train de numériser les plus gros dossiers à l'instruction, de quoi changer le décor, pour en finir avec les étagères surchargées de dossiers...

TOUJOURS AU CHAPITRE JUDICIAIRE, la ministre de la Justice annonce aussi dans le Parisien-Aujourd'hui en France la fin des remises de peine pour les délinquants sexuels.

Rachida Dati ne veut plus qu'un condamné sache d'emblée qu'il ne fera pas la totalité de sa peine, et elle veut aussi plus largement remettre à plat le système des remises de peine automatiques. Elle prend l'exemple récent du pédophile de Roubaix, Francis Evrard, récidiviste à sa sortie de prison, condamné à 27 ans, il en avait purgé seulement 18, pour Rachida Dati c'est une forme d'injustice, elle s'engage aussi à renforcer les obligations de soins pour les délinquants sexuels ou dangereux et à renforcer le nombre des médecins pour y faire face.

EGALEMENT DANS LES KIOSQUES, deux compagnons de route...

Le Che qui faisait la Révolution sur Terre, le Spoutnik qui faisait sa révolution à lui autour de la Terre.
D'abord l'icône de la Révolution sud-américaine, le Che, à la Une d'un hors-série de l'Humanité, la vie de légende de Che Guevara racontée quarante après sa mort, avec un DVD du film documentaire Parlez-moi du Che réalisé par Pierre Richard avec Jean Cormier.

L'autre héros planétaire à la une en ce moment pour les nostalgiques, c'est le Spoutnik, 50 ans après le bip bip le plus célèbre de la conquête spatiale, c'est maintenant le prétexte d'un numéro spécial de Sciences et vie, 150 photos pour raconter 50 ans de conquêtes spatiales, avec un DVD en prime et des images inédites... Spoutnik qui veut dire justement compagnon de route en russe...

Libération de son côté nous présente les enfants de Spoutnik, ces nouveaux compagnons des routes spatiales qui nous accompagnent de loin dans la vie quotidienne, de la télé à la météo en passant par le GPS, très loin de la petite boule grise des débuts ces satellites sont devenus des monstres de technologie tournées non pas vers l'espace mais bien vers notre bonne vieille Terre.

ENFIN LE RUGBY, c'est le Jour d'AVANT ?

C'est le titre de l'Equipe, le jour d'avant, avant le match couperet du XV de France contre les All Blacks.
A la veille du match, la pression et le ton montent constate l'Equipe, sur fond de querelle des maillots toujours pas tranchée. Les Français seront-ils en blanc ou en bleu, les Blacks en noir ou en gris-bleu, c'est la grave question qui agite l'Ovalie.
Le dernier mot au capitaine du XV de France Raphaël Ibanez cité dans l'Equipe, qu'importe la couleur du maillot des Néo-Zélandais, à l'intérieur de toute façon ils seront noirs...
L'Ovalie qui se demande aussi quel point faible peuvent donc avoir les All Blacks qui restent sur une impressionnante série de victoires toutes plus écrasantes les unes que les autres ?
La réponse est dans une boutade de Serge Blanco cité dans la Croix : en cherchant bien il l'a trouvé le point faible, c'est le soigneur, le soigneur qui ne court pas assez vite... Pauvres All Blacks...

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