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La lutte s'organise contre les filières djihadistes

Après le retour en France des quatre journalistes retenus en otages en Syrie par des ravisseurs dont certains parlaient français, le gouvernement s'apprête à présenter ses mesures de lutte contre les filières djihadistes.
Article rédigé par Jules Lavie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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"Malheureusement
oui...
". C'est la réponse de Laurent Fabius, mnistre des Affaires étrangères, quand la presse lui a demandé dimanche alors qu'ils accueillaient les otages français de retour de Syrie, si certains de leurs ravisseurs étaient francophones.

Impossible pour l'instant de prouver qu'ils étaient Français nous rappelle l'Opinion , mais le quotidien libéral précise que le gouvernement estime à 700 le nombre de jeunes
français partis faire le djihad en Syrie. En s'appuyant sur
la formule du juge anti-terroriste Marc Trévidic ("pour 1.000 radicalisés, 10 partiront au combat "), l'Opinion propose une estimation assez alarmiste de 70.000 jeunes "radicalisés " en France, précisant qu'elle est "sans doute exagérée ".

C omment les
dissuader de partir ?
Le gouvernement a son plan
nous apprend Le Figaro . Il sera annoncé demain, et le quotidien nous en
donne les grands axes : parmi les pistes
du Ministère de l'Intérieur, le rétablissement, probable, de l'autorisation de sortie du territoire pour les mineurs , et puis la création d'un
"guichet " pour parents inquiets. Un service destinée aux parents qui constatent que leur(s) enfant(s) "fréquentent une mosquée fondamentaliste " ou "surfent sur des sites faisant l'apologie
du terrorisme
". 

Internet, c'est l'autre cible du plan : la surveillance du cyberdjihadisme et des
sites extrémistes sera renforcée. Reste la
question de la prévention : des "campagnes de sensibilisation " devraient être
lancées, "en partenariat avec les mairies et l'Education Nationale ".

L'image du jour : le choix de l'agence Moxie

Une société met en vente un kit pour s'implanter une puce dans le poignet! Une micro-puce comme celle que l'on trouve dans de nombreux appareils électroniques, mais destinée à simplanter sous notre peau, pour nous donner des capacités bioniques , nous permettant par exemple d'ouvrir notre voiture, de payer des achats, etc. 

Ce kit est déjà commercialisé par le site Dangerous Things qui prévient que l'implantation se fait aux risques et périls de l'utilisateur ...

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