L'affaire Manaudou, et les 35 heures
A la une ce matin, la nouvelle affaire Manaudou...
C'est dans le Parisien-Aujourd'hui en France et dans l'Equipe.
Dans la Dépêche du Midi aussi qui se demande qui en veut à Laure...
Laure Manaudou dans la tourmente titre le Parisien... On y apprend que la championne nage en eaux troubles... éclaboussée par une affaire de photos intimes diffusées sur Internet depuis 48 heures. Visiblement, elle est la victime d'un règlement de comptes de la part d'un proche...
Tel un virus et malgré l'action de ses avocats, cette série de photos de mauvais goût dit le Parisien se répand sur la Toile, jetant en pâture l'intimité de la sportive préférée des Français.
Dans ce genre d'affaires, c'est l'ex-petit ami qui fait généralement figure de suspect numéro un...
Justement l'ex de Manaudou, le nageur italien Luca Marin, avait semblé menaçant aux derniers championnats d'Europe. Mais il dément catégoriquement, il dit qu'il a vu les photos mais que ce n'est pas lui l'auteur de cette vendetta sur internet.
Pour l'Equipe, à huit mois d'un rendez-vous capital, les Jeux Olympiques, Laure Manaudou se retrouve face à une nouvelle épreuve au bout d'une année marquée par autant de tourments que d'exploits. Mais il n'est plus question de parler sport dit l'Equipe, c'est autre chose qui se joue, une jeune femme agressée dans son intimité.
Pour la femme dit l'Equipe, c'est une ignominie, pour la championne, ce pourrait être dévastateur.
Laure Manaudou confie aussi à l'Equipe que face à tant d'adversité elle a déjà pensé à tout plaquer avant de décider de faire face. Mais si la pression de cette histoire sordide devait la briser dit l'Equipe, ce serait le plus grand gâchis du sport français.
Au-delà de cette affaire, c'est aussi une nouvelle fois lnternet et ses abus qui se retrouvent sur la sellette : la vengeance est devenue numérique commente un avocat dans le Parisien avec une masse incroyable de diffamations et d'atteinte à l'image charriées sur la Toile. D'ailleurs la loi va s'adapter aux délinquants du Net : après le harcèlement téléphonique, il devrait y avoir bientôt une nouvelle incrimination pour harcèlement électronique.
Sinon dans la presse de ce matin, les journaux régionaux s'interrogent beaucoup sur l'avenir des 35 heures...
C'est le vote qui ébranle les 35 heures à la une d'Ouest-France, leur bulletin de vote à la main, les employés de l'usine Continental de Sarreguemines viennent d'ouvrir une brèche dans le rempart de la rigidité sociale à la française, en décidant de revenir aux 40 heures racontent les Dernières Nouvelles d'Alsace. Non pas explique Jean-Claude Kiefer pour faire plaisir au président qui demande de travailler plus pour gagner plus, mais pour répondre aux défis économiques car dit-il, les 35 heures des lois Aubry sont obsolètes. En dix ans tout a changé dans la donne économique...
La solution pour s'adapter, sortir des 35 heures mais surtout au cas par cas, il faut suivre l'exemple de Sarreguemines disent les Dernières Nouvelles d'Alsace... Oui dit aussi Pierre Taribo dans l'Est républicain, ce qu'il faut c'est de l'audace et de la souplesse, d'autant plus que le gouvernement a mal blindé son projet pour sortir du carcan des 35 heures, cette singularité française complètement déconnectée des réalités de la mondialisation.
Justement sur les projets du gouvernement pour les 35 heures, le rachat des RTT, et les projets pour le pouvoir d'achat, vos journaux régionaux sont plutôt sceptiques, comme la Montagne à Clermont-Ferrand : d'usines à gaz en bouts de ficelle, on fabrique un étonnant paradoxe dit Daniel Ruiz, et les salariés commencent à se demander s'ils ne sont pas en train d'échanger du temps libre contre du pas grand chose... Confusion autour du rachat des 35 heures, c'est aussi le mot employé
dans la Dépêche du Midi et dans l'Est républicain.
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