Du nouveau pour la justice et une absente à la une
AVEC D'ABORD DANS LE FIGARO une réforme silencieuse qui se joue dans les tribunaux ?
Les Tribunaux confrontés au défi de la numérisation titre le Figaro...
à compter du 1er janvier, les montagnes de procédures sur papier devront être remplacées par des dossiers informatisés.
Un exemple dans le Figaro au Tribunal de Grande Instance d'Angoulême : dans les couloirs du Palais, on tombe encore sur des piles de dossiers d'une hauteur vertigineuse et on assiste à des audiences où l'ordinateur est toujours absent.
Pourtant la révolution numérique est en marche, elle se prépare depuis quelques mois, à la gendarmerie par exemple il suffit désormais d'un clic pour que les pièces d'un procès-verbal s'affichent aussitôt à l'autre bout de la ville sur l'écran des juges ou des avocats.
Premier bilan de la numérisation en cours : plutôt positif selon le procureur à Angoulême, il constate déjà une accélération dans les procédures.
TOUJOURS AU CHAPITRE JUDICIAIRE, la ministre de la Justice annonce aussi dans le Parisien-Aujourd'hui en France la fin des remises de peine pour les délinquants sexuels.
Rachida Dati ne veut plus qu'un condamné sache d'emblée qu'il ne fera pas la totalité de sa peine, et elle veut aussi plus largement remettre à plat le système des remises de peine automatiques. Elle prend l'exemple récent du pédophile de Roubaix, Francis Evrard, récidiviste à sa sortie de prison, condamné à 27 ans, il en avait purgé seulement 18, pour Rachida Dati c'est une forme d'injustice, elle s'engage aussi à renforcer les obligations de soins pour les délinquants sexuels ou dangereux et à renforcer le nombre des médecins pour y faire face.
UNE ABSENTE AUSSI A LA UNE...
Une absente tellement présente : Cécilia si loin de Sofia, titre Libération, qui s'interroge sur l'absence de l'épouse du chef de l'Etat hier en Bulgarie, une absence omniprésente dit Libération...
Pour le Figaro, Sofia fête Nicolas Sarkozy mais regrette Cécilia, qui a été la vraie vedette du voyage, à chaque étape son nom a été prononcé et son absence commentée.
On peut comprendre qu'elle souhaite se protéger de la cruauté de l'arène politique où à travers elle c'est son gladiateur de mari qui est visé note le Télégramme de Brest, qui évoque les spéculations qui fleurissent sur le couple présidentiel qui n'a toujours pas emménagé à l'Elysée.
Cécilia n'était pas à Sofia, quelle histoire ! s'exclame l'Est Républicain... qui poursuit au fond, quelle importance. Car pas question dit l'Est républicain de jongler avec des on-dit pour livrer une information qui se serait qu'un mauvais potage à base d'à-peu-près. Pas de rumeurs donc...
Pour l'Est Républicain, avec sa nouvelle manière d'habiter une fonction qui n'a pas de statut officiel, Cécilia Sarkozy se présente surtout comme une femme d'influence.
Et la preuve que son rôle n'est pas simple est ce matin dans la presse anglo-saxonne : la même question fait débat aux Etats-Unis pour un autre couple qui lui aussi a traversé des tempêtes... le couple Clinton...
L'éventuelle élection d'Hillary l'an prochain tourne d'ailleurs au cauchemar protocolaire pour les services de la Maison blanche : que faire d'une première Dame qui serait pour la première fois non seulement un Premier Monsieur, mais en plus un ex-Président ? Début de réponse ce matin dans le Guardian à Londres avec Bill Clinton lui-même : il confie au journal anglais que si sa femme est élue, elle lui demandera de restaurer l'image internationale des Etats-Unis mise à mal par les années Bush...
Il prévoit déjà qu'on va l'affubler d'un titre ridicule genre Le First Gentleman, mais peu importe... dit-il, ce qui comptera, c'est la mission qui sera la mienne...
Bill Clinton qui nous en dira plus lui-même cet après-midi, il sera l'invité de marque de France Info à 17H15.
ENFIN LE RUGBY, c'est le Jour d'AVANT ?
C'est le titre de l'Equipe, le jour d'avant, avant le match couperet du XV de France contre les All Blacks.
A la veille du match, la pression et le ton montent constate l'Equipe, sur fond de querelle des maillots toujours pas tranchée. Les Français seront-ils en blanc ou en bleu, les Blacks en noir ou en gris-bleu, c'est la grave question qui agite l'Ovalie.
Le dernier mot au capitaine du XV de France Raphaël Ibanez cité dans l'Equipe, qu'importe la couleur du maillot des Néo-Zélandais, à l'intérieur de toute façon ils seront noirs...
L'Ovalie qui se demande aussi quel point faible peuvent donc avoir les All Blacks qui restent sur une impressionnante série de victoires toutes plus écrasantes les unes que les autres ?
La réponse est dans une boutade de Serge Blanco cité dans la Croix : en cherchant bien il l'a trouvé le point faible, c'est le soigneur, le soigneur qui ne court pas assez vite... Pauvres All Blacks...
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