Des métiers pénibles
AVEC A LA UNE les nouveaux métiers pénibles...
C'est une enquête du Parisien-Aujourd'hui en France ce matin... dans la foulée de l'annonce de la réforme des retraites. Cette fois, les métiers dont il s'agit sont ceux dont la pénibilité n'a jamais été reconnue pour les salariés exposés à des risques sérieux pour leur santé, ils pourraient demander à partir en retraite plus tôt que les autres.
Evidemment en ces temps de réforme, cette question-là pourrait sembler irréaliste reconnaît le Parisien.
Parmi les professions concernées, les maçons, métallurgistes, ou encore les infirmières de nuit...
tous exposés à des conditions de travail usantes.
Tout ça n'est déjà pas drôle, il y a pourtant un autre métier pénible qui n'est pas dans la liste et qu'on oublie trop souvent...
Pourtant c'est un métier qui tourne facilement au calvaire... Et comme un clin d'oeil, c'est encore dans le Parisien... oui un calvaire, un métier sous tension permanente, jugez plutôt : on est obligé de faire du jogging même si on n'a pas envie, ça se voit on a facilement les traits tirés, on y subit vexations sur vexations, on y endure les petites phrases assassines, un jour on se fait traiter de collaborateur, le lendemain on se fait rappeler à l'ordre devant tout le monde, mais surtout on n'arrive pas à exister, ça c'est vraiment le pire, ce dur métier, c'est celui de Premier ministre, tellement dur que le Parisien qui fait la liste de toutes ces avanies, se demande jusqu'à quand ça va durer pour François Fillon, c'est la Une du journal..
Difficile d'exister et d'ailleurs François Fillon peut encore le vérifier ce matin avec les hebdomadaires : c'est Nicolas Sarkozy qui fait la une du Nouvel Observateur, avec ce titre, le président-cannibale, pourquoi il avale François Fillon, tiens justement, et pas de quoi se consoler avec le Point, là non plus pas de François Fillon, c'est encore l'Elysée à la Une, avec Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, bombardé l'homme le plus puissant de France par le Point...
L'Express aurait pu faire un geste, mais là non plus pas de François Fillon, c'est une ombre qui fait la Une, l'ombre qui pèse sur la Russie d'aujourd'hui, celle de Staline...
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.