Ecole des Droits de l'homme
Confronté depuis de longues années aux horreurs des génocides au Rwanda, au Kosovo ou au Cambodge, le fondateur d'Avocats sans Frontières France François Cantier a eu l'idée de créer l'école des droits de l'homme.
Les tout petits face à la tolérance
En accord avec l'Education nationale, des jeunes spécialement formés, interviennent dans les CLAE (centres de loisirs associés à l'école). Spectacles, expositions, débats sont organisés pour amener les enfants à réfléchir sur les différences et le respect des autres.
Les petits dessinent un drôle d'animal baptisé Zabderfilio avec une tête de singe, un corps de girafe, une queue en tire bouchon, une sorte de monstre de la jungle rejeté parce qu'il est différent des autres.
Les plus grands simulent une assemblée générale de l'ONU ou des plaidoiries devant la Cour européenne des droits de l'homme.
Eduquer, informer, témoigner
Si les enfants sont amenés à aborder les droits de l'homme par le jeu, les lycéens travaillent sur les institutions. A la base, la Déclaration universelle des droits de l'homme qui leur sert de guide mais aussi, les témoignages de grands défenseurs de ces causes. Muhannad Al-Hassani, avocat syrien contraint à l'exil, est par exemple, venu leur expliquer les raisons des massacres syriens .
A la demande des enseigants les animateurs de l'école des droits de l'homme peuvent intervenir dans le primaire, au lycée, et même à l'université. Chaque année près de 1.500 jeunes sont ainsi sensibilisés aux valeurs de justice d'égalité et de respect .
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