Ambassadeurs en herbe pour les Droits de l'Homme
Gommer les stéréotypes dès le plus jeune âge . Rassemblés sous le drapeau de l’Organisation des Nations Unies, plus d’une centaine de collégiens sont venus prendre la parole au nom d’un pays où les droits de l’homme sont bafoués. Ce jour là, les jeunes simulent une assemnblée générale de l' ONU, sur le thème des violences faites aux femmes et de leur accès à la justice.
A la tribune, Ismaan , Emilie, Nathan entament leur plaidoirie sous l’ œil attentif d’Angela Uwandu. Responsable d’Avocats Sans Frontières au Nigeria elle est venue témoigner des difficultés des femmes dans son pays où seulement 1% d’ entre elles font appel à la justice quand elles sont victimes de violences. Et tout le monde pense aux 200 lycéennes enlevées par Boko Aram.
Monia El Abed avocate tunisienne s’est aussi adressée aux jeunes, pour partager son expérience : " il est essentiel d’échanger avec les jeunes générations, leur transmettre notre vécu, et les sensibiliser à la lutte contre les inégalités. Ce sont eux qui feront la société de demain ".
Dans l’espoir d’une société plus tolérante , les animateurs, spécialement formés, imaginent toutes sortes d’ateliers : dessin, danse, musique, pour aborder de manière ludique des problématiques graves et sérieuses.
Petit à petit, "on pointe des stéréotypes, des préjugés qui construisent notre représentation du monde et nous amènent à ne pas traiter tout le monde de la même manière " explique Marie-Josée Cantier, directrice de l’Ecole des droits de l’homme. L’engagement des jeunes est sans faille, ils sont concentrés et dénoncent les inégalités entre hommes et femmes. Ambassadeurs en herbe des droits de l’homme, ils transmettent un message d’espoir, pour une société plus tolérante.
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