Thomas 22 ans : "On peut encore avoir une belle société qui se construit par les urnes"
Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18-30 ans. Mercredi 9 mars, rencontre avec Thomas, 22 ans, étudiant à Sciences Po Bordeaux.
Thomas, 22 ans, est étudiant à Sciences Po Bordeaux. Originaire de Mont-de-Marsan, il estime que le sujet des cultures régionales n'est pas suffisament présent dans la campagne présidentielle. Pour l'étudiant, la question de la décentralisation pourrait régler pas mal de problèmes.
Thomas souhaiterait que la question des particularismes locaux soit plus souvent abordée dans les débats pour la présidentielle. "Selon moi, c'est une manière d'aborder la politique qui permet de résoudre des problèmes concrets dans le quotidien des Français et des Françaises."
"On généralise une vision globale de notre pays qui n'est pas en accord avec la réalité."
Thomas, étudiantà franceinfo
Pour l'étudiant, donner plus de pouvoir aux collectivités locales c'est aussi un moyen d'apprendre à vivre ensemble. "C'est par le biais de ce message qu'on peut concevoir une manière de vivre ensemble qui soit non pas dans l'obligation d'une unité, avec une seule manière de vivre mais dans l'acceptation des diversités culturelles."
"La jeunesse dans les urnes n'est pas assez écoutée"
Si Thomas est sensible au sujet de la décentralisation, il avoue que son choix ne se fait pas là-dessus. "Il y a d'autres sujets beaucoup plus importants. L'égalité entre les hommes et les femmes et la transition écologique sont autant de sujets qui m'intéressent."
Conçernant le vote, Thomas a déjà fait son choix. "Mon vote ira à Jean-Luc Mélenchon." C'est la première fois que Thomas pourra voter à une élection présidentielle, ce qui le rend "très heureux". Le jeune Landais veut croire que l'on peut "encore avoir une belle société qui se construit par les urnes". Cependant, selon lui, "la jeunesse dans les urnes n'est pas assez écoutée et c'est pour cela qu'elle n'est pas assez représentée ni considérée dans le cadre des politiques publiques. Alors allez voter !"
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