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Thien et Thomas, 23 et 24 ans : "Le fait de se retrouver entre nous, tous de la même origine, ça nous laisse plus de liberté pour nous exprimer"

Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18-28 ans. Vendredi 24 septembre, rencontre avec Thien et Thomas qui ont créé un collectif de jeunes skateurs d'origine asiatique.

Article rédigé par franceinfo - Manon Mella
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Thomas, 24 ans (à gauche) et Thien, 23 ans (à droite) du collectif "Bassac", dans le 13ème arrondissement de Paris (Thomas Sellin / FRANCEINFO)

Thien (23 ans) et Thomas (24 ans) ont créé "Bassac", un collectif qui rassemble des jeunes skateurs d'origine asiatique. Le but est de mettre en avant leur culture, qu'ils estiment sous-représentée dans le milieu du skate, à travers des vidéos et des photos partagées sur Instagram et Youtube. Dans leurs contenus postés sur les réseaux sociaux, le collectif souhaite également faire découvrir à leurs abonnés le 13ème arrondissement de Paris, le quartier où ils ont grandi. 

"Le fait de se retrouver entre nous, tous de la même origine, avec la même culture et la même passion, forcément ça nous laisse plus de liberté pour nous exprimer", explique Thomas, 24 ans, d'origine vietnamienne.

"On se sent plus à l'aise car on partage les mêmes références et les mêmes centres d'intérêt"

"On se sent plus à l'aise car on partage les mêmes références et les mêmes centres d'intérêt", confie Thomas. Mais "on n'est pas un collectif communautaire, on est ouvert à tout le monde", précise Thien, 23 ans, également d'origine vietnamienne. Même si elle avoue qu'on puisse "prêter une dimension politique au collectif", pour elle, "le fait de skater avec le collectif, c'est quelque chose de rassurant. Je ne m'y sens pas jugée et je m'y sens protégée". 

Côté politique, Thien avoue surtout prêter attention aux élections présidentielles, auxquelles elle participe, sans préciser pour qui elle vote. "Je lis les programmes et je vois un peu ce qu'ils veulent défendre", explique-t-elle. Quant à Thomas, qui vote aussi, il avoue "être obligé de s'y intéresser" car avant une élection "on ne parle que de ça". "En tant normal je ne m'y intéresse pas", ajoute Thomas. "Peut-être parce que la politique ne vise peut-être pas assez les jeunes", conclut-il.

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