franceinfo seniors. L'Oldyssey de Julia et Clément fait étape en Colombie
Dans la ville pauvre de Bucamaranga, le Colombien Albeiro Vargas a mis en place le programme "Anges Gardiens" qui vient en aide aux seniors les plus démunis.
Oldyssey, c'est le projet de Julia et Clément qui font le tour du monde des anciens et mettent en avant des initiatives dans chaque pays visité.
Contrepied du discours ambiant
Aujourd’hui, on a du mal à parler du vieillissement. On parle des vieux comme d'un d'un problème, un "poids" économique.
C'est pour cela que Julia et Clément ont voulu prendre le contrepied du discours ambiant et parler autrement de la vieillesse, en donnant la parole à ceux qui la vivent.
Avec presque 49 millions d’habitants, la Colombie est au début d’une forte augmentation du nombre de personnes âgées, qui va tripler jusqu’en 2025.
Une ferme et des anges gardiens
Dans la ville pauvre de Bucamaranga, le Colombien Albeiro Vargas a mis en place le programme "Anges Gardiens".
Il s'agit d'une ferme, transformée en centre pour personnes âgées démunies de la région, où des enfants des communautés alentours viennent tous les jours après l’école pour une série d’activités quotidiennes :
- cours de langue
- cours de danse
- cours de théâtre et de choeur
- ateliers d'artisanat
- excursions
Les vieux et les jeunes rigolent, dansent ensemble, se donnent des conseils…
Pour les enfants, aller voir tous les jours ces papis et mamis , c’est du lien et cela évite de "traîner" dans la rue.
Histoire de la Fondation
Lorsqu’il avait 6 ans, Albeiro Vargas se débrouillait pour faire survivre les vieux de son quartier, à Bucaramanga, en Colombie.
Trente-trois ans plus tard, Albeiro a créé une fondation dans la région de son enfance qui rassemble tous les jours 260 personnes âgées abandonnées et les enfants du coin, leurs "anges gardiens". Une façon pour les jeunes et les vieux d’échapper à la rue.
En Colombie, 2,8 millions d'aînés ne perçoivent aucun revenu, et 1,5 million ne reçoivent que 70 000 pesos (20 euros) par mois. Après 60 ans, plus de la moitié des Colombiens se retrouvent dans l'obligation de travailler, souvent de manière informelle.
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