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Tristan da Cunha : l'île des 7 familles

Pendant 8 mois, Clarence Boulay, scénographe, est partie vivre sur l'île britannique de Tristan da Cunha au milieu de l'Atlantique sud, pour travailler sur sa thèse. La doctorante a partagé le quotidien des 262 habitants de l'île, descendants de naufragés pour la plupart, qui vivent de la pêche à la langouste et de l'agriculture. Elle raconte cette expérience dans la Revue XXI. 
Article rédigé par Marie Bernardeau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

C'est sa sœur, officier dans la
marine marchande qui lui a parlé un jour de Tristan du Cunha, un point
minuscule sur la carte, perdu dans l'Atlantique sud au niveau des 40e
rugissants. Clarence Boulay a décidé d'aller y vivre quelques mois, pour
travailler sur la notion d'espace et d'insularité dans le cadre de sa thèse. La
jeune femme de 30 ans avait prévu d'y rester trois mois. Elle y a finalement passé
8 mois et demi, pour voir l'île aux différentes saisons. Un cycle de vie au
rythme des 262 habitants, qui cumulent au minimum deux emplois, dont l'un
forcément en lien avec la pêche à la langouste, principale ressource de l'île.

Pour s'y rendre, ou pour en
partir, il faut prendre l'un des 10 bateaux qui ravitaillent Tristan da Cunha
chaque année. Pas question de prendre l'avion, l'île n'est pas accessible par
les airs.Certains habitants n'ont donc jamais quitté l'île et ils sont
peu nombreux à vouloir se rendre sur le continent, même chez les plus jeunes.
Clarence Boulay y a trouvé des gens heureux. Et elle sait qu'un jour elle
retournera à Tristan da Cunha, peut être lorsqu'elle aura terminé sa thèse,
qu'elle rédige en ce moment dans un village corse, lui aussi isolé. 

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