Le nouveau pari de Coca-Cola ? Vendre du lait

Les internautes surnomment déjà le produit "Milka Cola". Avant même d'être lancé dans plusieurs semaines aux Etats-Unis, la brique de lait - qui s'appellera en fait Fairlife - de la marque américaine apparaît comme un virage audacieux après s'être déjà lancée sur le marché des eaux, des jus de fruits ou des boissons énergisantes.

Plusieurs médias américains - dont le site économique Seeking Alpha - racontent cette confidence d'un des vice-présidents de Coca lors de la Conférence mondiale des consommateurs. Alors que les Américains consomment de moins en moins de boissons gazeuses, le groupe basé à Atlanta avance plusieurs éléments pour susciter l'adhésion auprès de son nouveau produit. Et ce alors qu'un Américain sur deux ne boit pratiquement jamais de lait.

Un lait "premium"

Si la brique de lait, produite dans une "ferme laitière durable" , devrait coûter deux fois plus cher que celles se trouvant sur les étals des supermarchés américains, Coco-Cola se justifie en expliquant que le lait Fairlife ne contiendra pas de lactose et aura 50% plus de protéines, plus de calcium et 30% de moins de sucres. "C'est tout simplement la version premium du lait" , a résumé Sandy Douglas, vice-président senior de Coca-Cola en Amérique du Nord qui se montre confiant dans la rentabilité du produit "mais pas dans les premières années".

Pendant ce temps, Fairlife a commencé à afficher sa campagne de publicité, déjà jugée sexiste. Mais les visuels ne devraient pas être aperçus en France : la marque a expliqué au quotidien britannique The Guardian qu'elle allait se concentrer pour l'instant sur le marché américain avant, qui sait, de faire concurrence aux vaches bretonnes.