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Huntbnb : l'anti Airbnb est arrivé

Aujourd'hui: un nouveau site pour traquer les sous-locations illégales, le nouveau look des Google Glass, l'explosion du nombre de requêtes concernant le droit d'auteur et du neuf sur le catalogue de Netflix.
Article rédigé par Thomas Rozec
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
  (Le site s'adresse aux propriétaires. © Capture d'écran Huntbnb.com)

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Huntbnb: la chasse à Airbnb est ouverte

Il est tout neuf, et pourtant il fait déjà beaucoup parler de lui. Le site Huntbnb, inventé par deux ingénieurs de Californie, surfe à contre-courant de la déferlante Airbnb, le site de sous-location dont on a beaucoup parlé cette année. Vivement critiqué, notamment pour des raisons de fiscalité, la plateforme s'était également attiré pas mal de reproches sur le plan légal, tant il est vrai que les locataires n'ont pas le droit de sous-louer leur logement sans en avertir les propriétaires. Huntbnb s'adresse très clairement à eux, leur proposant de rentrer leur adresse et de vérifier ensuite si leur propriété ne figure pas dans la liste d'annonces de location retrouvée par Huntbnb. Pour le moment, le service n'existe qu'aux Etats-Unis, mais vu sa médiatisation soudaine, il devrait s'exporter rapidement. Ca ne fera pas pour autant trembler l'empire qu'est devenu Airbnb, qui totalise 6 millions d'adhérents à travers le monde et a vu sa valorisation exploser pour atteindre les 10 milliards de dollars cette année.

Nouveau look pour les Google Glass ?

C'est une critique régulièrement adressée aux lunettes connectées de Google : leur design très high-tech fait qu'elles ne passent pas du tout inaperçues. Pire, leur côté très voyant aurait plutôt tendance à susciter l'hostilité du public, qui craint d'être filmé ou photographié à son insu. D'où, sans doute, l'idée d'un changement de look que laisse entrevoir un brevet déposé par Google auprès des autorités américaines, que s'est procuré le site spécialié Glass Almanac.

  (Le design breveté par Google. © US Patent and Trademark Office)

Bien plus discrètes, ces nouvelles lunettes ont la particularité de mettre l'écran des Google Glass en retrait, derrière le verre, rendant le tout bien plus proche d'une paire de lunettes de vue classique à bords épais. Ces dernières sont par ailleurs très à la mode, ce qui ne gâte assurément rien.

Un million de demandes par jour

C'est ce que reçoit désormais Google, non pas dans le cadre du fameux droit à l'oubli européen, mais dans celui, bien plus stratégique, du respect du droit d'auteur. Ces requêtes portent en effet sur la désindexation (le retrait des résultats de recherche) de liens vers des contenus violant le copyright. Les chiffres sortent du rapport de transparence de Google, qui affirme donc avoir reçu plus de 30 millions de demandes au cours du dernier mois. Les plus en pointe en la matière, ce sont les acteurs de l'industrie du disque anglo-saxonne, à savoir la British Phonographic Industry (6 millions de demandes en un mois) et son homologue américaine la RIAA (près de 3 millions), et la société spécialisée Degban (5 millions).

Netflix: pas de films récents

Le géant de la vidéo à la demande ouvrira officiellement son service en France le 15 septembre, et l'on commence à en savoir un peu plus sur les contenus qu'il proposera. Alors que beaucoup spéculaient sur une tentative de l'entreprise de contourner la sacro-sainte chronologie des médias en vigueur en France, il n'en sera finalement apparemment rien. Netflix se conformera à la règle, et ne pourra proposer les films que trois ans après leur sortie au cinéma, comme le font les autres services de vidéos à la demande par abonnement français (comme Canal Play ou Videofutur). Pour tirer son épingle du jeu, l'entreprise pourra compter sur les séries, qui sont le point fort de son catalogue. Par contre, pas de House of Cards pour les abonnés français, l'exclusivité des droits de diffusion de la série (pourtant produite par Netflix) appartenant à Canal+.

 

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