Ecosse : quel camp l'emporterait si les réseaux sociaux votaient?
Le choix est historique pour l'Ecosse : continuer sous le giron britannique ou prendre son indépendance? A la différence des derniers sondages qui donnent le "non" gagnant avec 52% des voix, c'est le camp du "oui" qui mobilise le plus en ligne.
Sur Twitter, les hashtags et ont été utilisés plus de 750.000 fois. Ce sont trois fois plus de tweets que ceux répertoriés avec les hashtags des unionistes et . Même écart sur Facebook avec la page des partisans de l'indépendance qui rassemble plus de 330.000 likes contre 220.000 pour la page du camp du "non".
Encore une fois, comme lors d'autres précédentes campagnes politiques, les réseaux sociaux ont contribué à la mobilisation des deux camps, à fortiori pour ce référendum où les jeunes connectés de plus de 16 ans ont pu aussi voter.
Selon une étude statistique du siège britannique de Twitter publiée la veille du référendum, les 30 derniers jours ont été déterminants. Sur l'ensemble des tweets publiés avec le hashtag de référence , près de la moitié des tweets ont été partagés lors du dernier mois de campagne.
Le jour du référendum, des chercheurs britanniques ont agrégé et analysé en temps réel les tweets de sortie des urnes pour tenter d'esquisser des premières tendances. Le "oui" l'emporterait face au "non" avec 54% des suffrages contre 46%. Un résultat qu'ils nuancent : “Cela est aussi sans doute du au fait que les partisans du "oui" affichent fièrement leur choix en cette occasion historique alors que le camp du "non" est plus discret".
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