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Des ours et des tigres créateurs de mode

L'actualité du numérique ce mardi, c'est la loi sur la surveillance électronique débattue en ce moment au parlement britannique, les coulisses de la fabrication d'un Doodle, le palmarès du premier dronestagram et des jeans croqués par des tigres et des ours et mis aux enchères.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 10 min
  (Les crocs des ours pour un "look destroy" © YouTube)

Urgence au Royaume-Uni. Il faut vite changer la loi sur la surveillance électronique. Cette semaine, le parlement britannique débat pour trouver un consensus. Le projet de loi fait l’objet d’une procédure d’urgence : il a été présenté la semaine dernière et doit être voté la semaine prochaine. Pourquoi tout s’emballe ? Parce que la loi britannique actuelle est contraire au droit européen. En avril dernier, Bruxelles a souhaité une révision des lois sur les données personnelles, et Londres, n’a toujours pas fait le changement.

Ce qui pose problème, c’est notamment la durée de conservation des données. Actuellement, les services britanniques peuvent garder les données d’une conversation pendant deux ans. L’Union européenne demande de réduire à un an. Cela concerne la surveillance de potentiels criminels ou terroristes. Sur ce point, les parlementaires britanniques (travaillistes, conservateurs et libéraux-démocrates), sont d’accord.

En revanche, là où ça coince, c’est sur le problème de la surveillance de masse. Un point qui sera abordé dans un autre texte, prévu après les élections législatives de l’année prochaine. Edward Snowden, à l’origine des révélations sur le programme Prism, a condamné ce projet de loi. Interrogé par The Guardian , il a fait le parallèle avec ce qui s’était passé en 2007 aux Etats-Unis avec le vote du Patriot Act. Cette loi avait permis le développement du programme de surveillance, Prism. 

Un Doodle tricoté par une Française

Vous l’avez sûrement vu lundi, jour de la fête nationale. Sur Google il y avait un Doodle (détournement du logo) bleu, blanc, rouge avec une petite Tour Eiffel qui sourit à la place du -L-. Et bien c’est une blogueuse française qui l’a réalisé. Elle s’appelle Julie Adore et elle a été choisie par Google qui ne prend, d’habitude, que des personnes qui travaillent pour la société.

Sur son blog, Julie explique toutes les coulisses de la fabrication du Doodle. Le dessin, le choix du tricot, les premiers essais, les réactions de Google à San Francisco, et les retouches, pieds nus dans la salle de bain. Façon artisanale de créer pour le moteur de recherche le plus puissant du Net.

Making-off my Doodle for Google.fr for 14 july on my blog Julie Adore

L’inventeur des Google Glass part chez Amazon

Il s’appelle Babak Parviz et travaillait chez Google depuis 2010 dans le laboratoire des projets futuristes. Son départ pour Amazon est une preuve que le site de commerce en ligne continue sa diversification. Il a par exemple lancé son premier smartphone, le Fire Phone, le mois dernier. Amazon n’a pas précisé quelles seraient les nouvelles responsabilités de Babak Parviz.

Sur son compte Google +, il a publié une image du logo d’Amazon qui sourit et note qu'il est  "super excité " par ce nouveau défi. Chez Google, l’ingénieur était en train de travailler sur une lentille de contact intelligente qui serait capable de surveiller la glycémie des personnes diabétiques.

Au-dessus d'un aigle

Le palmarès du premier concours de photos prises par un drone, le Dronestagram, a été décerné. Une contraction de Drone et d’Instagram, l’application qui permet de prendre des images et de les passer sous différents filtres pour les modifier. Il était notamment organisé par National Geographic et Go Pro.

Numéro 3 : une magnifique vue du centre-ville d’Annecy au soleil couchant

Numéro 2 : un groupe d’enfants et de jeunes, en rond, regardant au-dessus de leur tête, étonnés et souriants. La photo a été prise aux Philippines

Et numéro 1 : dans la peau d’un aigle. L’image a été prise au-dessus de l’oiseau et donne une vue plongeante sur un parc naturel d’Indonésie. Si on regarde de près, on a même l’impression que l’oiseau nous regarde

Un jeans mangé par un tigre, ça vous dit ?

Cela vous coûtera environ 900 euros. C’est un zoo de Tokyo qui a décidé de faire de ses lions, tigres et ours, des créateurs de mode. Il a enveloppé des pneus avec des jeans et a laissé les dents et les griffes des animaux faire le reste. Ensuite les pantalons (qui ont tenu le choc, c’est déjà un exploit), ont été recousus. Des tigres stylistes, ce n’est pas simplement pour faire le buzz,  les œuvres sont actuellement mises aux enchères sur Internet jusqu'au 21 juillet.  Le produit des ventes sera versé au zoo et à l’organisation de protection des animaux, WWF.

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