Le vaisseau Progress M-27M ne répond plus. La Russie a perdu la semaine dernière le contrôle de son cargo envoyé dans l’espace pour ravitailler la Station spatiale internationale (ISS). Il fait partie de ces engins, envoyés plusieurs fois dans l’année, qui transportent des vivres et du matériel scientifique pour les astronautes en orbite autour de la Terre. En attendant le prochain vaisseau d’ici le mois de juin, les six membres peuvent encore compter sur leurs dernières réserves de nourriture. Selon les prévisions russes, l’engin qui pèse sept tonnes devrait se désintégrer en partie en rentrant à toute vitesse dans l’atmosphère. Mais quelques débris pourraient retomber sur Terre d’ici à quelques jours. Pour l’instant, il reste difficile de connaître exactement le jour de l’impact sur Terre. La trajectoire du cargo est suivie par des ingénieurs spatiaux mais il est difficile de déterminer avec exactitude l’endroit où va s’écraser l’engin, qui se déplace de façon aléatoire. Mais comme le font d’ordinaire les autres vaisseaux, il risque de terminer sa course dans l’eau, plus de 70% de la Terre étant recouverte d’océans. Ce mini-vaisseau spatial va-t-il nous tomber sur la tête ou dans notre salle de classe, se demandent Zakariya, Marise et Oumou, élèves en sixième au collège Joséphine Baker de Saint-Ouen. Ils posent toutes leurs questions sur les missions spatiales ratées à Serge Brunier, journaliste scientifique spécialiste des questions d'astronomie et d'espace. Il est à retrouver à partir du 26 mai sur Arte dans l'émission Entre Terre et ciel. (FIJ pola missions spatiales) (Clemi)