Avec le don d'organes, plusieurs vies redémarrent
L'international de football Eric Abibal a subi l'an dernier une greffe de foie. Mais on fait
aussi des greffes de cœur, de poumons, de pancréas ou encore de rein. Le rein est l'organe vital le plus greffé : 3.000 par an en France. Mais, parallèlement,
13.000 personnes sont en attente d'une greffe de rein et au total, plus de 17.000 patients sur la liste d'attente des greffes, tous organes confondus, gérée par l'Agence de la Biomédecine.
Certains organes comme le rein peuvent être greffés à partir de donneur vivant, car on peut continuer à vivre tout à fait normalement avec un seul rein. Mais 94 % des quelque 5.000 greffes réalisées chaque année en France se font à partir de donneurs morts, décédés d'un arrêt cardiaque ou en état de mort encéphalique : cela signifie que le cerveau est définitivement hors d'usage, et que les autres organes vont s'éteindre un à un dans les heures suivantes.
Dans ce cas, une véritable course contre le temps est engagée pour conduire au prélèvement d'organes et sauver ainsi plusieurs vies.
Le mieux est d'en avoir parlé
Chacun
peut devenir, au jour de sa mort, donneur de ses organes. Tous donneurs, pour peu d'avoir abordé la question avec nos
proches, même lorsqu'on est tout juste adolescent. Car ce sont eux qui devront faire connaître notre position au personnel hospitaliser (je donne ou je refuse de donner).
Pour
répondre aux questions des abonnés à L'Actu, le quotidien des ados : Jérôme
Michaud, coordinateur hospitalier des prélèvements à l'hôpital de
Versailles.
Au micro cette semaine : Audrey et Clara, 16 ans, Alexis, 15 ans.
► A VOIR AUSSI :
Le B.A-BA du don, animation sur le site de l'Agence de la Biomédecine
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