Cet article date de plus de douze ans.

"Les invisibles", de Sébastien Lifshitz

Dans son documentaire, Les Invisibles, Sébastien Lifshitz est allé à la rencontre de retraités dont le point commun est d'être homosexuels.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Certains vivent en ville, d'autres à la campagne, ils sont
en couple ou célibataires, mais tous sont nés avant la Seconde Guerre mondiale,
à une époque où l'homosexualité était un délit.

Le réalisateur a choisi dix personnes : Bernard et
Jacques, un couple de septuagénaires marseillais, truculent ; Monique, une
ancienne militante lesbienne radicale et Pierrot, bisexuel, éleveur de chèvres,
hédoniste et philosophe.

La force de ce documentaire, qui n'a rien de militant, c'est
la variété de ses récits, le roman de ces dix vies. "Je voulais aller à
la rencontre de gens qu'on filme peu, qui sont les personnes âgées
", explique Sébastien
Lifshitz. "En sous texte je voulais raconter l'évolution de la société française
de ces soixante dernières années. Je trouvais intéressant de partir d'une
minorité pour raconter le grand ensemble.
"

Synopsis : Des hommes et des femmes, nés dans l'entre-deux-guerres. Ils
n'ont aucun point commun sinon d'être homosexuels et d'avoir choisi de le vivre
au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté,
désiré, fait l'amour.

Aujourd'hui, ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la
volonté de rester des gens comme les autres et l'obligation de s'inventer une
liberté pour s'épanouir. Ils n'ont eu peur de rien...

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.