Cet article date de plus de treize ans.

Tourisme et artisanat folklorique en Egypte

Article rédigé par Emmanuel Langlois
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
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Maryse Borhan a d’abord été hôtesse, formée à l’école Tunon à Paris. Après quelques petits boulots sur les salons en France, à 18 ans, la jeune femme s’envole vers l’Espagne, pour des Tour-opérateurs français.

"On recevait les touristes, on les mettait dans les hôtels", se souvient Maryse, qui grâce à ces contrats renouvelés, a visité toutes les îles d’Espagne : Majorque, Ibiza, Lanzarote, les Canaries et Ténériffe. L’aventure se poursuit à Malte, puis en Egypte, dont elle tombe amoureuse.

Maryse pose ses valises, ouvre au Caire le bureau d’une agence américaine, puis rencontre son mari, Ismail, un Egyptien. Il est guide pour des croisières sur le Nil. En 1992, le couple ouvre un magasin d’artisanat face à la mosquée d’Ibn Touloun, loin des pyramides et des sphinx "made in China" pour étrangers pressés. "Ce sont des verres, bois, tissus, broderies de toute l’Egypte, explique Maryse. Au départ, on a fait tout le pays pour chercher des paniers ou des poteries. Maintenant, on nous les envoie par voiture ou par courrier !".

Le magasin de Maryse et Ismail n’est pas dans le quartier le plus touristique du Caire, un peu en dehors des circuits des autobus bondés. Les clients sont pour la plupart des Egyptiens ou des expatriés bien informés. "A un moment, le tourisme n’était plus très sûr. On a eu peur pour notre avenir, résume Maryse. On s’est dit si le tourisme ne marche pas, l’artisanat marchera, localement. Les locaux achètent des tissus d’ici, des rideaux, pas kitsch, qu’ils mettent chez eux, de la vaisselle, des sacs à main pour dames. Il y a peu de choses importées !".

Maryse, grandie à Laigle, aux confins de l’Orne et de l’Eure, en Normandie, fille de parents commerçants venus tenter leur chance à Paris, préfère les palais égyptiens à taille humaine au monde pharaonique, ces anciens bâtiments fatimides, mamelouks, du Caire copte et islamique. C’est plus proche, dit-elle, on n’est pas dans un temple ! "Les premières vacances en Egypte, on vient pour les pyramides, étudier les pharaons, ce qu’on a appris en sixième. On a envie de voir les pyramides. Quand on revient, c’est pour la Mer rouge, les oasis et le désert, la nature et le patrimoine : il y a aussi des temples dans les oasis." Maryse et Ismail ont un fils de 21 ans, rentré en France pour suivre des études de mécanique et de carrosserie. Eux se plaisent au Caire, ruche bourdonnante et surpeuplée, où paraît-il, de plus en plus de Français viennent pourtant passer leur retraite au soleil !

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