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Retour d’expatriation et recherche d’emploi

La recherche d’emploi lors d’un retour d’expatriation est une étape délicate. Lors des entretiens d’embauche, il faudra "vendre" l’expérience à l’étranger ce qui, selon la destination, est plus ou moins facile. Quelques conseils.
Article rédigé par Emmanuel Langlois
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Christina Gierse © Photo : DR)

Entretien avec Christina Gierse, rédactrice-en-chef du site de la mobilité internationale Vivre à l'Etranger.com du groupe Studyrama.

L’excès de confiance de type "ce que j’ai vécu était tellement génial "qui va parfois de pair avec une addiction au challenge, à l’inédit. Cela ne peut que faire peur à un employeur confronté à des problématiques franco-française. A l’inverse, on observe parfois une perte de confiance due à la difficulté de "vendre" une expérience professionnelle lorsque l’on revient d’un pays atypique.

Oui, certaines destinations sont plus ou moins "bankable". Des villes comme Londres, Singapour, Hong-Kong, parlent d’elles mêmes. Cela se complique avec Astana, Oulan-Bator, Tahiti… On parle alors de l’écueil du "CV cocotier".

Comment défendre une expérience professionnelle dans un lieu insolite ?

Stephanie Talleux, coach pour expatriés, explique dans ses séances de formation que la solution est d’adopter les bons éléments de langage, de travailler sa communication.

Premier conseil : recentrer son discours sur les enjeux de l’entreprise, les préoccupations de votre futur recruteur, sans se laisser déborder par l’envie de partager sa propre expérience, même originale.

Deuxième conseil : mettre en avant ses capacités d’adaptation et de créativité, acquises dans un contexte très différent du nôtre. Enfin, exprimer son envie de faire bouger les choses en France et faire part de son optimisme.

 

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Retrouvez ce dossier sur le site de la mobilité internationale Vivre à l'étranger.com du groupe Studyrama

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