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Protection sociale : quelle prise en charge à l’étranger ?

On ne le sait que trop peu, mais de nombreux Français qui s’expatrient quittent le territoire sans aucune couverture sociale, à leurs risques et périls. Quelles dispositions prendre avant de partir ?
Article rédigé par Emmanuel Langlois
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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  (Christina Gierse, rédactrice-en-chef du site www.vivrealetranger.com du groupe Studyrama © DR)

Entretien avec Christina Gierse, rédactrice-en-chef du site de la mobilité internationale Vivre à l'étranger.com du groupe Studyrama

Elle n’est pas optimale. Selon une étude récente d'Humanis, un expatrié français sur cinq ne dispose d’aucune couverture sociale.

  • Lorsque l’on quitte le territoire, on ne pense pas forcément à s’assurer. En France, nous avons l’habitude d’être rattaché à la sécurité sociale de manière automatique. Nous avons le réflexe de prendre une assurance pour le logement, la voiture, mais pas forcément pour nous-mêmes ! L’autre raison est financière : conserver une protection sociale telle que nous l’avons ici une fois à l’étranger, représente un coût.
  • - Il existe quelques pays qui ont signé des conventions bilatérales avec la France (liste disponible sur le site du www.cleiss.fr) mais, pour la plupart, vous devrez cotiser au régime de santé local. Le problème est que celui-ci est généralement moins protecteur que le nôtre.

    • L’Asie, les États-Unis sont particulièrement chers. Pensez-y avant de partir, surtout si vous souffrez de maladies chroniques, si votre ado a besoin d’un appareil dentaire ou si vous prévoyez d’accoucher à l’étranger.

      A titre d’exemple, une orthodontie non prise en charge au Royaume-Uni revient à près de 2.000 euros. Pour un accouchement à Singapour, comptez un peu plus de 10.000 euros.

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    Aller plus loin

    Le baromètre Humanis 2016 sur la protection sociale des expatriés

    Retrouvez ce dossier sur le site Internet de la mobilité internationale Vivre à l'étranger.com du groupe Studyrama

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