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Dalila Ben Mbarek Msaddek et son combat pour la liberté en Tunisie

Dans sa vie "d'avant", Dalila Ben Mbarek Msaddek était une avocate coquette, toujours perchée sur des escarpins, les ongles manucurés. La politique ne l'intéressait pas. Jusqu'à l'immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, le 17 décembre 2010. La Tunisie s'embrase alors progressivement, et Dalila veut participer à ce mouvement de colère du peuple. Elle n'a, depuis, plus cessé de se battre pour endiguer l'islamisation de la société. "Je prendrai les armes s'il le faut" écrit-elle.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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"On combat toute tentative de nous confisquer notre
révolution
; on combat contre toute tentative de nous tirer vers l'arrière, de
nous retirer nos acquis, de détourner cette révolution de dignité et de liberté
en une révolution pour instaurer des traditions ou un mode de vie qui nous est
étranger et qui nous vient d'autres pays et d'autres civilisations. C'est un combat pour
que cette révolution se termine par l'instauration d'une démocratie en Tunisie"
,
explique Dalila Ben Mbarek Msaddek.

A lire : **"Je prendrai les armes s'il le faut... Tunisie, mon

combat pour la liberté"** de Dalila Ben Mbarek Msaddek

Résumé : Le témoignage d'une avocate tunisienne engagée,
depuis le Printemps arabe, dans un combat historique pour la liberté. Avec des
amis, elle fonde Doustourna ("Notre Constitution"), une association
qui veut faire entendre la voix du peuple face aux partis politiques et au
pouvoir en place. Elle sacrifie son confort, sa vie de famille et son métier,
pour ce combat.

Quatrième de couverture : "Nous, nous avons vécu, nous sommes sorties,
nous avons rigolé, nous nous sommes baignées en bikini, nous avons dragué.
Notre vie, nous l'avons faite, et personne ne pourra nous l'enlever. Mais nos
filles ? Nos petites-filles ? Si les boutiquiers de la religion prennent les
commandes en Tunisie, ce sera fichu pour elles.

"J'aurais pu m'en aller, partir vivre ailleurs. Je ne l'ai pas fait. Je suis
peut-être imbécile, ou trop idéaliste, mais je ne les laisserai pas pourrir la
vie de mes enfants. Ils se disent islamistes, mais que connaissent-ils de
l'islam ? Moi qui n'aimais pas la politique, je me suis lancée dans l'aventure
en fondant un mouvement citoyen. Je n'aimais pas me battre, mais je suis
descendue dans l'arène. Ils ne peuvent pas, ne doivent pas gagner. J'ai décidé
de tout faire pour éviter cela. Je prendrai les armes s'il le faut
."

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