Expos d’été. Dans les pas de l'art optique et cinétique
Expos d'été nous emmène à Aix-en-Provence et à Nice, pour découvrir des chefs d'oeuvres de l'art optique et cinétique et ses liens avec le cinéma.
Il y a eu foule pour la récente rétrospective Viktor Vasarely à Paris. Comme un prolongement, à Aix-en-Provence, la Fondation Vasarely, véritable temple de l'art optico-cinétique avec ses créations intégrées, présente 16 chefs d'œuvre optiques et cinétiques, issus de la collection du Centre Pompidou. Le mouvement est au cœur de chacune de ces pièces.
Michel Gauthier, commissaire de l'exposition. "Il y a des oeuvres qui bougent d'elles mêmes, grâce à un moteur, soit qui bougent avec le spectateur, soit qui sont instables visuellement, qui bougent, on a l'impression que l'image ne se fixe jamais".
Chronos 8 de Nicolas Schöffer fait partie des pièces mises en mouvement par un moteur.
A Nice, au Mamac, le Musée d'art moderne et d'art contemportain, c'est la rencontre au début des années 60 entre l'art optique, alors très populaire, et le cinéma qui est au cœur de l'exposition 'Le diable au corps'. Hélène Guenin, directrice du Mamac. "Pendant près de dix ans, artistes et cinéastes vont se croiser autour d'enjeux communs. Le cinéma va regarder avec appétit cet art du mouvement, de la lumière, des jeux de trompe-l'oeil qui va lui permettre de faire un renouveau à l'écran, un esprit de modernité à l'écran".
Cette exposition très vivante présente 150 œuvres et documents ainsi que 30 films. Si Georges Lautner se moque de l'art cinétique dans l'œil du monocle, d'autres réalisateurs collaborent avec les artistes, comme Clouzot avec Yvaral et Joël Stein dans la Prisonnière et dans l'enfer. Jacques Demy intègre lui l'art optique dans Les Demoiselles de Rochefort.
Un art participatif…qui séduit aujourd'hui les jeunes générations
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