Expliquez-nous.... Les listes au second tour des régionales ?

D'abord rappelons que seules les listes qui ont obtenu 10% des votes exprimés peuvent se maintenir pour le second tour de dimanche prochain.

Par ailleurs, entre ces deux tours, ces listes présentes au second tour peuvent aussi fusionner avec une autre qui a fait  plus de 5 %. Cette solution est envisageable dans le cas où des alliés, PS et écologistes, par exemple en Ile-de-France,  partaient séparés au premier tour.

Pour le parti éliminé, c'est une occasion d'avoir des élus. Pour celle qui se maintient, c'est la possibilité de réaliser un rassemblement et de bénéficier d'un meilleur report de voix.

Cela dit, une fusion de listes est concrètement extrêmement compliqué avec entre150  et 200 noms par liste, la négociation est très délicate. Et le tout en très peu de temps. Les règles concernant la parité s’appliquent évidemment aux listes issues de la fusion.

En cas de retrait, il n'y a plus de candidature

Il n y a donc pas d’élu possible. Le parti qui fait ce choix quitte l'ensemble des instances régionales pour six ans. Le PS qui ne sera pas candidat en Paca et en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, n'aura donc aucun élu dans la nouvelle assemblée régionale.

Ça ne signifie aucun accès direct aux délibérations, commissions, délégations et aux choix de l'exécutif régional en place.

Et autres conséquence, cette fois matérielle, pour des élus dont ce mandat représentait parfois le principal revenu.

Ce cas de figure ne s'est en tout cas jamais présenté pour le parti socialiste. Idem pour les Républicains qui ont toujours eu des élus dans toutes les assemblées régionales depuis leurs élections en 1986.