Expliquez-nous... les années bissextiles
On va faire simple, ce 29 février sert à rattraper le retard que l'on accumule en quatre ans. C'est connu, la Terre tourne autour du soleil en 365 jours, Mais en réalité, cette rotation prend un peu plus de temps : 365 jours et quasiment six heures. Tous les ans, on se retrouve donc avec un excédent de six heures. Au bout de quatre ans, si vous comptez bien, ça fait un excédent de 24 heures. 24 heures, soit un jour que l'on ajoute donc au calendrier, c'est le fameux 29 février pour remettre en phase le calendrier civil et le calendrier solaire.
Et pourquoi ce rattrapage se fait-il précisément à cette date, le 29 février?
Sous Jules César, le calendrier commençait au mois de mars... pourquoi en mars, eh bien en l'honneur de Mars, le dieu de la guerre... l'année débutait donc en mars et se terminait en février... Les Romains ont donc choisi d'ajouter ce jour supplémentaire à la fin de l'année, en février... Ils ont créé un deuxième 23 février... Et puis plus tard, au 16e siècle, ce jour supplémentaire a été déplacé du 23 au 29 février...
C'est un jour rare, auquel sont liées plusieurs particularités
C'est le jour de parution d'un journal humoristique, "La bougie du sapeur", créé en 1980 et qui sort son dixième numéro aujourd'hui. Les années bissextiles sont aussi celles des jeux olympiques d'été, à Rio cette année. Et puis enfin, c'est le jour des anniversaires rarissimes, que l'on fête tous les quatre ans. Michèle Morgan, 24 ans aujourd'hui, Gérard Darmon 17 ans ou l'homme politique Guy Hascoët, 14 ans. Bon évidemment, pour avoir l'âge réel de toutes ces personnes, vous multipliez par quatre !
Il y a cette famille aussi, dont il faut parler, une famille norvégienne : Trois des six enfants sont nés un 29 février en 1960, 1964 et 1968. Exploit inscrit bien évidemment dans le livre Guinness des records.
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