Expliquez nous... comment les réseaux sociaux contrôlent les contenus
Les réseaux sociaux fournissent des outils aux particuliers pour mettre en ligne des contenus : informations personnelles ou non, images ou vidéos.
Une vigilance particulière
Les réseaux comme Facebook ou Twitter ne contrôlent rien à priori mais ils ont quand même quelques obligations.
Dans certains cas, ces réseaux sont assimilés à des hébergeurs de contenus. Ils doivent donc répondre à la loi sur la confiance en l'économie numérique qui impose une vigilance particulière concernant les contenus pédopornographiques, les appels à la haine raciale ou les incitations à la violence.
Chaque particulier peut mettre en demeure le réseau concerné s'il constate un problème. Ils ont alors huit jours pour réagir après une mise en demeure qui n'est pas une décision de justice. Ils en recevraient ainsi des centaines chaque jour auxquels ils ne répondent pas forcement favorablement.
Aucun contrôle à priori de la part des réseaux sociaux
Surtout pas !! Ça donne des boutons à ces entreprise américaines pour qui le droit d’expression doit être absolu et pour qui tout contrôle à priori est considéré comme une censure.
Même si Twitter et Facebook par exemple obligent leurs utilisateurs à se soumettre à leurs conditions générales d'utilisation : sorte de règlement intérieur draconien qui met surtout l'accent sur les questions de pudeurs ou de sexualité.
Pour le reste, ces réseaux sociaux estiment que c'est la responsabilité des utilisateurs. A charge ensuite à chacun de se tourner vers la justice pour faire respecter la loi et condamner celui qui a diffusé une image ou des propos délictueux. C'est donc alors à la justice d’imposer le retrait du contenu incriminé.
Le cas des photos de Marine le Pen
Personne pour l’instant ne peut dire si la loi n'a pas été respectée. Pas de décision de justice. On ne sait pas s'il y a eu une mise en demeure de la part par exemple des parents du journaliste américain. De toute façon Marine le Pen a anticipé et déjà retiré la photo. Twitter n'a donc pas eu à réagir.
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