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En un mot. Melania Trump envoie une veste à Donald, sur le dos d'enfants maltraités

Le mot de l'actu du jour est : Melania. Cela n'aura échappé à personne. Surtout pas à Nathalie Bourrus.

Article rédigé par franceinfo, Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
La Première dame américaine Melania Trump s'est rendue dans un centre pour enfants à la frontière avec le Mexique, le 21 juin 2018.
 (CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Mélania. Soit, Mélanie. Prénom qui vient du grec, et qui, au féminin, signifie : sombre. Très intéressant… Mélania Trump, serait-elle plus sombre, plus Dark, qu’il n’y parait ? L’ex-mannequin d’origine slovène, serait-il passé du côté obscur de la force ?

Ça me rappelle quelques séquences vécues en France. Les Sarkozy ont inauguré cette façon de se faire la gueule, en public. De divorcer, sous l’œil des caméras. Et nous, on s’est régalé. Mélanie et Donald seraient-ils en train de nous faire vivre le même feuilleton ? Mélanie a endossé sa veste Zara de couleur kaki. Elle a sauté dans son avion pour le Texas, direction les pauvres. Et par pure mégarde, elle aurait oublié l’inscription au dos de cette même veste : "I really don ‘t care… Do U ?" ("Je m'en fiche complètement, pas vous ?"). De même que Cecilia sarkozy avait sans doute complètement oublié, qu’il fallait aller fêter la victoire de son mari à la Concorde… mari devenu Président de la République.

C’est fou cette alzheimerisation des couples présidentiels. On oublie tout. Peut-être, parce qu’on ne pense qu’à soi ? Mélania la sombre, zappe donc le dos de sa veste. Alors que son couple ne semble pas aller très fort, la First Lady est allée faire son petit tour du côté des migrants, en émettant des messages subliminaux à son mari. Cecilia n’était pas mauvaise dans le genre. Un livre, vengeur, sur Nicolas Sarkozy, était sorti en 2008, au terme de confidences auprès d’une journaliste politique. On a aussi connu les déboires de l’ex de François Hollande, parus dans un ouvrage, également. Là, point de bouquin, mais, une veste, et une belle. Le tout bien empaqueté, avec de bonnes grosses ficelles. Une fois au Texas, Mélania s’est retrouvée autour d’une table, avec des responsables. "Je voulais vous remercier, dit-elle, pour tout ce que vous faites pour ces enfants séparés de leurs parents". On a donc la veste… et les mots qui vont avec. "Je voulais vous demander, ce que je peux faire, pour aider à ce que ces enfants retrouvent leurs parents". C’est plus une veste. C’est un manteau taille XXL. Cette femme est-elle en train de divorcer, sous nos yeux, en épuisant nos cœurs malades de ces images et de ces cris d’enfants mexicains ?

En un mot : que Mélania Trump ne se rende pas à Davos avec son mari, pour le punir, qu’elle n’aille pas à Camp David début juin, avec son Donald, pour l’agacer… I really don‘t care. Mais qu’elle utilise le sort d’enfants maltraités par les Etats Unis, avec un message posté au dos de sa veste : ce n’est pas seulement Dark. Ça donne envie de vomir.

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