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En route vers Paris 2024. A la découverte du pentathlon moderne

Chaque semaine, Cécilia Berder, membre de l’équipe de France d’escrime, vous invite à découvrir un sport olympique avant de l'admirer lors des Jeux de Paris en 2024. 

Article rédigé par franceinfo, Cécilia Berder
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Epreuve de tir au pentathlon à Rio,aux Jeux Olympiques, le 20 août 2016 (MANAN VATSYAYANA / AFP)

Les championnats de France à suivre les 9 et 10 juin à Paris 

Le pentathlon moderne, à ne pas confondre avec le décathlon ou toute épreuve d’athlétisme, c’est 5 sports : l’escrime, la natation, l’équitation, le tir et la course. Dans le détail, les athlètes commencent par la compétition d’escrime. Chaque pentathlonien se rencontre lors d’un match d’épée en une touche. Plus vous remportez de matchs, plus vous remportez de points. Ensuite vient le temps de l’épreuve de natation, au programme un 200 mètres nage libre. Même système plus vous nagez vite, plus vous avez de points.

L'équitation, l'épreuve la plus aléatoire

L’épreuve d'équitation consiste en un saut de 12 obstacles sur un parcours de 400 mètres environ. Le choix du cheval se fait par tirage au sort. Le pentathlonien rencontre sa monture 20 minutes avant le début de l’épreuve. Cette épreuve peut être fatale, même pour un spécialiste, si jamais le caractère du cheval ne coïncide pas avec celui du sportif.

Enfin les athlètes terminent par l’épreuve de combiné, un mélange de course et de tir. L'athlète réalise 4 boucles de 800 mètres, soit une distance de 3km200 et s’arrête à 4 reprises au stand de tir pour viser, avec son pistolet à tir laser, sur 5 cibles situées à 10 mètres.

C’est un peu l’équivalent de la poursuite en biathlon. Le leader au classement provisoire s’élance en premier, suivi par ses poursuivants qui partent en décalé en fonction de leurs points de retard. Le premier à franchir la ligne remporte la compétition.

Une représentation de l’athlète idéal

Le pentathlon moderne est apparu aux Jeux de Stockholm en 1912 sur une idée du fondateur des Jeux olympiques modernes, le baron Pierre de Coubertin. Il souhaitait mettre en lumière le soldat parfait : un homme capable de nager, courir, combattre avec un pistolet ou une épée et de monter un cheval inconnu.

Ce sport était d’ailleurs réservé aux gradés militaires, avant d’être ouvert à tous à partir de 1948. Les femmes ont eu le droit de participer à cette épreuve en 2000.

Aujourd’hui, le pentathlon tricolore connaît une génération dorée. On peut citer le numéro 1 mondial et 4e des Jeux en 2016, Valentin Prades, la vice championne olympique, Elodie Clouvel, et le champion du monde 2016, Valentin Belaud.

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