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En randonnée dans les Cévennes, autour d'un bivouac familial bien mérité

Cet été, franceinfo vous emmène sur les chemins de randonnée partout en France. Première étape sur le GR 70, qui traverse le parc national des Cévennes. Un parcours qu'a choisi d'emprunter une famille de randonneurs, bien entamée après trois jours de marche. 

Article rédigé par franceinfo - Boris Loumagne
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Vue sur les Cévennes depuis l'observatoire météo au sommet du Mont Aigoual, à Valleraugue (Illustration). (PASCAL GUYOT / AFP)

Le soleil se couche sur les hauteurs de Saint-Germain-de-Calberte, un petit village lozérien au coeur des Cévennes. Cachée entre les genêts, une famille de randonneurs vient d'installer son campement pour la nuit : deux tentes pour les parents et les deux enfants, une bâche pour protéger les sacs, et le matériel de l'âne pendant la nuit, pour éviter la rosée. Le tout se monte assez rapidement d'après Matthieu, le papa. Du moins "quand les enfants aident, cela prend une demi-heure".

Antoine, 13 ans, et Baptiste, 11 ans, sont un peu fatigués après trois jours de randonnée. "Quand il y a du soleil et qu'il y a pas d'ombre, c'est compliqué", raconte Baptiste, tandis qu'Antoine a encore le dénivelé dans les jambes. "Je pense que trois jours, c'est bien. Et après, on retourne au gîte". 

Heureusement que l'âne porte les affaires

Je ne ferais peut-être pas plus, j'ai bien besoin d'une douche. Il fait chaud !"

Julie, randonneuse

à franceinfo

Julie, la maman, fatigue aussi un peu, et a besoin de retrouver un certain confort. Même si elle ne retient que du positif de cette randonnée avec l'âne. "La présence de l'animal apaise énormément les enfants", constate-t-elle. "Souvent, quand on va randonner sans l'âne, il y a quelques tensions. Là, ça les canalise. Tout le soin apporté à l'animal, et toute la charge à mettre sur son dos, pauvre bête ! On doit vraiment être ensemble, en cohésion. On est obligés, pour que ça marche, tout le monde y met du sien, du cœur, et ça fonctionne bien."

Pendant que l'âne déguste son foin du soir, Julie raconte son projet de déménagement. Ces habitants de l'Essonne, en banlieue parisienne, ont décidé de changer de vie. Direction le Béarn, dans quelques semaines. "C'est le moment puisque mon conjoint peut télétravailler, donc j'en ai profité", explique-t-elle. "J'ai sauté sur l'occasion et du coup je peux faire les choses qui me conviennent davantage aujourd'hui."

Julie va ouvrir un gîte près de Pau. Elle souhaite également proposer des balades avec des ânes, comme c'est la tradition dans les Cévennes. Alors, cette randonnée est en quelque sorte une répétition générale avant sa nouvelle vie. 

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