Les remords du Premier ministre japonais devant le Congrès américain
Ce discours était très attendu, notamment par certains parlementaires américains proches du lobby sud-coréen, très influent aux Etats-Unis. La Corée du Sud (comme la Chine d'ailleurs), a toujours reproché à Tokyo de minimiser les crimes commis par l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ce mercredi soir, Shinzo Abe a bien exprimé des profonds remords, des condoléances, mais pas d'excuses.
Elles étaient pourtant espérées, ces excuses, par les défenseurs des "femmes de réconfort", ces femmes exploitées sexuellement par l'armée japonaise pendant la guerre, essentiellement des Sud-Coréennes. L'une d'entre-elles, âgée de 87 ans, était d'ailleurs dans l'hémicycle du Capitole, invitée par un élu démocrate, Mike Honda. Ce dernier a trouvé "choquant et honteux" que Shinzo Abé "n'ait pas présenté d'excuses". Pourtant, à la fin de son discours, le premier ministre japonais a bien été ovationné par les deux chambres du Congrès.
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