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La Corée du Sud inscrit son "jeu de tir à la corde" au patrimoine immatériel de l'Unesco

Il est consacré au même titre que l'équitation viennoise ou l'art de l'improvisation kazakh. Pour Séoul, au-delà du symbole, l'enjeu est aussi commercial et politique.
Article rédigé par Frédéric Ojardias
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Jeu de tir à la corde © Maxppp)

Avec Frédéric Ojardias, correspondant de France Info en Corée du Sud. 

Cette pratique traditionnelle du "jeu de tir à la corde" est très ancrée dans les communautés rizicoles de l'Asie de l'Est, et notamment en Corée du Sud. A l'origine, elle devait permettre d'assurer "récoltes abondantes et prospérité". Aujourd'hui, elle a été un peu délaissée des agriculteurs, mais elle est toujours bien présente dans les cours de récré ! 

Pour la Corée du Sud, présenter des éléments de son patrimoine à l'Unesco a une signification politique. C'est un moyen de contrer l'ennemi du Nord, qui a lui inscrit lors de cette dernière session de l'Unesco son "kimchi", un plat à base de chou fermenté que Séoul avait déjà présenté il y a deux ans. Enfin, il y a aussi derrière cette reconnaissance internationale un intérêt touristique. Du coup, les objectifs initiaux de la liste du patrimoine immatériel sont un peu dévoyés, elle est de plus en plus critiquée, y compris au sein même de l'Unesco. 

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