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La Chine dans le collimateur des défenseurs d'éléphants

La Chine est de plus en plus pointée du doigt par les associations de protection de la nature, pour son rôle dans le trafic international de l'ivoire. Il menace la survie des éléphants d'Afrique.
Article rédigé par Alexis Morel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Destruction d'un stock d'ivoire à Paris en février 2014 © Maxppp)

L'Agence d'Investigation Environnementale (EIA) vient de frapper fort, témoignages à l'appui. Cette ONG affirme que de très nombreux achats illégaux d'ivoire ont été passés lors de deux visites officielles chinoises en Tanzanie, l'année dernière. Plus surprenant encore, la valise diplomatique aurait servi à transporter la marchandise entre Dar Es Salaam et Pékin!

La Chine importe aussi légalement de l'ivoire, mais la contrebande voyage souvent dans les mêmes conteneurs que la marchandise licite. 60% des usines chinoises s'approvisionnent ainsi en ivoire illégal. Car la demande est très forte dans le pays, et les quotas internationaux ont fait exploser les prix. L'ivoire est devenu une valeur refuge en Chine, au même titre que l'or.

Face à ce fléau, les autorités chinoises assurent qu'elles multiplient les contrôles, elles saisiraient actuellement huit fois plus de marchandise qu'il y a dix ans. Mais dans le même temps, les voies de contrebande se sont démultipliées.

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