En direct du monde. L’Italie brandit la culture comme arme pour lutter contre le terrorisme
La culture devient donc une arme en Italie afin de lutter contre le terrorisme. La promesse a été faite faite par le Premier ministre Matteo Renzi au lendemain des attentats de Paris, le 13 novembre 2015. Très concrètement, chaque jeune fêtant ses 18 ans cette année s’apprête à recevoir 500 euros à dépenser dans une activité culturelle.
Et les possibilités sont nombreuses : cinémas, théâtres, musées, galeries d’art. Les jeunes pourront aussi s’offrir des sorties dans des parcs naturels ou dans des sites archéologiques, ou encore s’acheter des livres. Ils seront plus de 574 000 à pouvoir profiter de ces 500 euros. L’opération était d’abord ouverte aux Italiens seulement. Mais le gouvernement a finalement décidé d’en faire profiter aussi les résidents étrangers. Au total, l’Italie investit dans sa jeunesse 290 millions d’euros.
Comment profiter de ce "bonus culture" ?
Il faut souffler ses 18 bougies cette année, donc avant le 31 décembre. Il faut être résident en Italie. Ces simples conditions remplies, la démarche est simple : se munir d’un document d’identité, d’une adresse électronique et d’un numéro de téléphone portable pour s’inscrire sur le portail public "18app". L’inscription est possible jusqu’au 31 janvier prochain.
Ensuite, à travers ce site Internet ou l’application mobile, les jeunes pourront faire leur marché, pour ainsi dire, parmi toutes les offres que proposent les acteurs culturels du pays. Ces derniers auront aussi dû s’inscrire au préalable sur cette même plate-forme. Mais les jeunes adultes devront attendre le mois prochain pour savoir ce qu’on leur propose. Et enfin, ils auront jusqu’à la fin de l’année prochaine pour dépenser leur 500 euros.
Qui peut bénéficier de ces 500 euros ?
En effet. L’année dernière, le gouvernement italien a aussi accordé à chaque enseignant un bonus de 500 euros. Une opération renouvelée cette année. Cette somme peut être dépensée à une condition : l’utiliser pour les classes évidemment, mais surtout pour des motifs culturel. Les enseignants peuvent emmener leurs élèves à des événements culturels, mais aussi acheter des tablettes ou des formations spécifiques. C’est au bon vouloir du professeur.
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