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Afrique du Sud: la réponse très controversée du gouvernement après la vague de violences

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En avril, le pays a connu une série de violences xénophobes visant les immigrés des pays voisins. Depuis, le gouvernement tente de résoudre durablement la crise, mais la méthode est critiquée.

Alexis Morel

Radio France

Publié le 25/05/2015 05:11 Mis à jour le 25/05/2015 05:54

Temps de lecture : 1min

(Jacob Zuma, Durban en Afrique du Sud le 19 avril 2015 © Maxppp)

Ces tensions contre les étrangers ont fait au moins sept morts, et des milliers de déplacés, à Durban et Johannesbourg. Pour u mettre fin, le gouvernement sud-africain d'abord lancé une campagne de communication, avec des marches de solidarité, et des spots de sensibilisation à la télévision et à la radio.

Mais, dans un deuxième temps, ces dernières semaines, la priorité est devenue la lutte contre l'immigration illégale, avec une grande opération policière, baptisée "Fiela". Selon les chiffres officiels, au moins 4000 personnes ont été arrêtées. Parmi elles, plus de 1600 immigrés clandestins, dont plusieurs centaines ont déjà été expulsés hors d’Afrique du Sud. Pour les organisations de défense des droits de l’homme, cette opération policière revient à faire l’amalgame entre criminalité et étrangers, et donc à renforcer le sentiment xénophobe en Afrique du Sud.