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A São Paulo, les chauffeurs de taxis interdits de short, de sueur et... de bavardage!

Pour les rendre plus attractifs face à la concurrence d'Uber, la mairie de la plus grande ville brésilienne a pris des mesures drastiques.
Article rédigé par Anne Vigna
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Un taxi à Sao Paulo, le 11 novembre 2015 © Maxppp)

São Paulo compte 20 millions d'habitants, et plus de 38.000 taxis. 38.000 taxis en guerre là bas aussi contre Uber. Face à l'offensive de l'entreprise américaine, le maire de la mégalopole brésilienne veut inciter les chauffeurs de taxis à se mettre au niveau, jusque dans le moindre détail. Ils sont désormais obligés de s’habiller impeccablement en pantalon, chemise et blazer pour le froid. Plus de tennis, bermuda ou encore casquette. On ne doit voir aucune trace de transpiration sous les bras mais ils ne doivent pas non plus abuser de parfum trop fort, le tout sous peine d’amende. Enfin, dernière mesure la plus polémique, les chauffeurs ne doivent pas parler des sujets qui fâchent avec leurs clients: passions sportives, politique, foi religieuse, et "options de comportement personnel" sans que l’on sache bien à quoi cela fait référence.

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